Une prolongation de l’enveloppe de la subvention de continuité territoriale à hauteur de 50 millions d’euros, demandée par les quatre députés corses, a été votée ce vendredi 8 novembre à l’Assemblée nationale, sur la base des amendements de Michel Castellani et Paul -…
MAXPPP – Glenn Gervot – Glenn Gervot
Pour la troisième année consécutive, une prolongation exceptionnelle de la subvention de continuité territoriale a été accordée à la Corse, ce vendredi 8 novembre, au Palais-Bourbon, adoptée dans le cadre de la première partie du projet de loi de finances pour 2025.
Le vote – sans coup férir – s’est appuyé sur les amendements respectifs des députés autonomistes siégeant au sein du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) Michel Castellani et Paul-André Colombaniexaminé dès la reprise de la séance, à 21h30, celui de Laurent Marcangelile président du groupe Horizons qui a défendu la même demande, s’étant positionné un peu plus loin dans la file d’attente.
Dans leurs présentations de synthèse respectives, chacun des parlementaires, rappelant l’enjeu de la demande formulée, s’est particulièrement concentré sur le gel de la dotation de continuité territoriale (DCT), une enveloppe qui n’a plus été augmentée depuis 2009.
Comme en 2023, cette dotation exceptionnelle est destinée
ion de contribuer au financement des Délégations de Service Public (DSP) maritimes et aériennes et ainsi accompagner le territoire au regard de son insularité.
“Rien n’est sûr”
Si le montant de 50 millions d’euros n’était pas revu à la baisse comme on aurait pu le craindre en revanche, “la route reste longue et rien n’est sûr”a confié au lendemain de l’adoption, le président de l’exécutif, Gilles Simeoni, rejoint ce vendredi soir.
Même écho de Laurent Marcangeli qui saluait sur son compte X (ex-Twitter) « une nouvelle victoire commune pour la Corse. Même si je m’en réjouis, nous savons déjà que nous devrons mener le même combat à la fin de l’année prochaine : il nous faut des mesures durables pour assurer un niveau de continuité territoriale satisfaisant entre l’île et le continent. Cela doit être l’un des sujets mis en avant. sur la table avec l’État..
Une préoccupation partagée par Charles de Coursonle rapporteur général du budget de l’Assemblée nationale qui a publiquement exhorté le gouvernement « à mettre d’emblée, dans le projet de loi de finances, l’année prochaine”, une demande qui ne manquera pas d’être renouvelée.
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