Samedi 9 novembre, le Sporting (4e), se déplace sur la pelouse de son voisin, leader invaincu du groupe, Cahors, à l’occasion de la 7e journée de Fédérale 2. Coup d’envoi à 19h15
La rencontre du samedi 9 novembre (19h15) entre Cahors et Decazeville est, sans aucun doute, le match phare de ce début de championnat. De ceux qui marquent les mémoires, qui font ou défont une dynamique. Le premier, invaincu depuis six matches, qui affronte le quatrième qui reste avec quatre victoires consécutives. Et qui manque un match (à Belvès, reporté au 16 mars).
De là à parler de pression pour les résultats, il n’y a qu’un pas… que ne veulent pas franchir Anthony Julian pour Decazeville et Vincent Debaye pour Cahors. Inutile d’évoquer un match en particulier, pas pour eux, presque en plein coeur : “Nous n’en sommes qu’à la septième journée de championnat et il reste encore beaucoup de matchs à jouer et un long chemin à parcourir.”
« Accueillir Decazeville, c’est un gage de qualité de jeu »
Mais quand on gratte un peu le vernis bleu et blanc des deux côtés, il apparaît que tout le monde a de bonnes intentions pour remporter ce match et entretenir la bonne dynamique qui fait la force des deux équipes quasiment voisines.
A commencer par Cahors. Les Lotois ne s’attendaient certainement pas à un aussi bon début de championnat, estime l’entraîneur Vincent Debaye, récemment nommé à la tête de l’équipe aux côtés de Fabrice Vignals. « Pour ce groupe, la maturation a été rapide. Souvent, cela prend du temps mais ici, ça a tout de suite fonctionné entre eux. Il faut dire que le staff et l’effectif ont subi de lourdes pertes à l’intersaison. Et le changement d’entraîneurs, de joueurs, n’est souvent pas propice à un bon début de championnat, pourtant, sur les bords du Lot, la mayonnaise s’est installée.
« Nous sommes revenus à nos racines locales avec des jeunes joueurs qui se connaissent depuis de nombreuses années. C’est ce secteur qui l’a fait fonctionner rapidement. De plus, je trouve que l’architecture de notre équipe répond bien aux exigences de la Fédérale 2poursuit Vincent Debaye qui souhaite que ses joueurs gardent les pieds sur terre. Nous ne nous sommes pas fixé d’objectif majeur. Nous ne nous mettons pas de pression. Aujourd’hui, nous sommes invaincus, nous espérons le rester encore un peu, mais nous savons aussi que la défaite viendra. Accueillir Decazeville, c’est un gage de qualité de jeu… et si on peut continuer la série !
L’ancien Cadurcien, Quentin Vabret, à l’infirmerie
Du côté du Sporting, nous ne souhaitons pas non plus mettre un terme à la série de victoires en cours. D’autant que les Decazevillois viennent de prendre le bonus offensif lors de leur dernière sortie à Camille-Guibert, remportée 45-21 contre Clermont-Cournon. Cette rencontre au stade Lucien-Desprats est donc cochée à l’ordre du jour depuis quelques semaines. Anthony Julian ne le confirme pas mais ne le réfute pas non plus. « Nous allons nous mesurer à un des meilleurs joueurs du groupe. Nous pourrons voir où nous en sommes après avoir rencontré de grosses équipes comme Bergerac et Vergt. Le seul petit problème, en ce début de rencontre, reste l’heure du coup d’envoi pour Anthony Julian : “Nous ne jouons généralement pas le soir.”
Mais il faut ajouter un autre petit problème : la blessure de l’ouvreur Quentin Vabret, qui sera indisponible pendant au moins vingt jours. Devenu l’une des pièces maîtresses du jeu de Decazeville, le joueur arrivé de Cahors il y a quelques saisons maintenant, s’est fracturé la mâchoire lors de la dernière rencontre. Une convalescence qui ne nécessite pas d’intervention chirurgicale pour le joueur qui devrait revenir, certes, à la mi-décembre, pour ne prendre aucun risque.
Maintenir la bonne dynamique, décrocher un deuxième succès à l’extérieur, rester aux meilleures places du groupe… autant de défis pour le Sporting que pour Cahors !
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