Le conflit de Sahara occidental continue de cristalliser les tensions entre les Maroc et le Front Polisario. Cette zone contestée, ancienne colonie espagnole bordant l’Atlantique, représente un enjeu territorial majeur depuis les années 1970. Le Maroc revendique sa souveraineté sur ce territoire et propose un plan d’autonomie, tandis que le Front Polisario milite pour l’indépendance. Là France a récemment réaffirmé son soutien à la position marocaine, considérant le plan d’autonomie comme base » sérieux et crédible » pour résoudre ce différend qui dure depuis près d’un demi-siècle.
Une réponse cinglante au discours royal
Le gouvernement sahraoui vient de réagir vivement aux récentes déclarations du roi Mohammed VI concernant le Sahara occidental. Dans un communiqué diffusé par l’agence SPSdes représentants de Front Polisario affirmer que le discours royal ne peut altérer ni les fondements historiques ni le cadre juridique de la question sahraouie. Pour le mouvement indépendantiste, cette question reste fondamentalement liée à la décolonisation, et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui constitue un principe inaliénable.
Obstacles à la résolution des conflits
Les responsables sahraouis pointent du doigt la responsabilité de Maroc dans l’impasse des négociations internationales. Selon eux, Rabat fait délibérément obstacle à la mise en œuvre des résolutions de l’ONU et du plan de règlement africain. Les tentatives marocaines d’imposer une solution alternative se heurtent à une farouche opposition de la part du gouvernement. Front Polisarioqui refuse tout compromis sur la question de l’autodétermination.
Le poids du soutien international
Les changements de positions diplomatiques compliquent encore davantage la résolution du conflit. LE Front Polisario exprime son indignation face au ralliement de Espagne et de la France au projet marocain d’autonomie. Le mouvement indépendantiste considère le changement de position de Madrid, l’ancien administrateur colonial du territoire, comme particulièrement problématique. Cette nouvelle situation diplomatique renforce le sentiment d’isolement des Front Polisario, tandis que le statut final de Sahara occidental reste sans solution malgré des décennies de négociations infructueuses.
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