Un agent du réseau de transports en commun a été agressé dans la nuit de jeudi à vendredi à Grenoble, aspergé de gaz lacrymogènes, selon les syndicats. L’auteur s’est enfui. Cette attaque intervient quelques jours après qu’un contrôleur ait été menacé avec une arme à feu à Échirolles.
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Un conducteur de tramway d’une trentaine d’années a été agressé à l’arrêt Alsace-Lorraine, au centre-ville de Grenoble, dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 novembre. Le tramway de la ligne B a été arrêté lorsqu’un individu a aspergé la victime avec un produit «légèrement orange sur le visage à travers la fenêtre ouverte»selon la police. Selon les syndicats, il s’agissait de gaz lacrymogènes.
Le conducteur a été transporté au CHU Grenoble-Alpes pour des douleurs oculaires. Faute de témoins, l’agresseur n’a pas été identifié et a pris la fuite. La victime a quitté l’hôpital au milieu de la nuit, raconte le Le secrétaire CSSCT du Syndicat FO de M Reso, Georges Garcia, a déploré « une incivilité comme tant d’autres ».
Le syndicat a initié une procédure de danger grave et imminent afin d’être reçu par la direction de M Réso. « Nous recevons environ 1 350 signalements par an liés à des incivilités sur le réseau, dont 530 pour des agressions contre des personnes, qu’elles soient verbales ou physiques »raconte M. Garcia, qui demande « retour des agents de prévention » sur les lignes, surtout la nuit.
Cette agression intervient quelques jours après qu’un agent ait été menacé avec une arme à feu ce mardi lors d’un contrôle dans la commune d’Échirolles, en Isère. La plupart des agents du réseau de transports en commun avaient exercé leur droit de retrait, mettant quasiment à l’arrêt la circulation des bus et tramways pendant deux jours.
Un appel au « grève générale » doit être lancé en décembre auprès des agents du M Réso pour exiger notamment la mise en place d’une brigade de sécurité des transports et des renforts de police.
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