Le contrôle judiciaire de la mère de Santiago comprend une interdiction de quitter le territoire français, le paiement d’une caution, une déclaration au commissariat et une obligation de soins.
Obsession de revoir votre bébé
Romuald Sayagh salue une « décision humaine de la part des deux juges d’instruction ». Selon l’avocat, sa cliente est “très fragile en état de stress post-traumatique après la naissance de son enfant prématuré” et “son obsession est de revoir son bébé”. Jeudi soir, le parquet n’avait pas déposé de recours contre ce placement sous contrôle judiciaire.
Le nourrisson a été rapatrié en France le 31 octobre par ambulance et se porte bien, selon une Source proche du dossier.
Très prématuré, né deux mois plus tôt, il a été transporté dans un hôpital d’Aulnay-sous-Bois, près de Paris. Le nouveau-né de 17 jours, en couveuse, a été recueilli dans un sac de courses par ses parents qui ont ensuite fui vers la Belgique puis les Pays-Bas.
Après quatre jours de traque policière en Europe, la police néerlandaise a retrouvé le 25 octobre au soir les deux parents et le bébé en bonne santé dans une chambre d’hôtel à Amsterdam. Le père et la mère avaient été placés en détention provisoire aux Pays-Bas, en attendant leur transfert vers la France.
Placement de l’enfant mentionné
L’avocat de la mère de Santiago, Me Romuald Sayagh, l’a décrite jeudi comme étant poussée par « la peur » depuis qu’un placement du bébé avait été évoqué, même si « elle avait adhéré aux soins ». Les parents ont eu un entretien avec les équipes hospitalières le jour des faits.
“Elle est dans un état de stress post-traumatique car il faut savoir que les parents d’enfants prématurés traversent une période de stress post-traumatique”, renforcé dans cette affaire par “la menace que l’enfant soit placé”, a assuré M. Sayagh. . Selon lui, c’est « la peur » qui « a poussé ces parents à fuir ».
La jeune mère doit être déférée devant la justice pour mise en examen, avant un éventuel placement en détention provisoire. Les deux parents n’ont pas été remis en France en même temps, car la mère avait demandé une procédure accélérée, tandis que le père avait opté pour une procédure longue, pouvant prendre plusieurs mois.
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