Mis aux oubliettes après la dissolution de l’Assemblée nationale, le projet de loi sur l’aide à mourir reviendra sur la table des députés le 27 janvier. « Nous sommes plus que prêts » affirme Véronique Mathieu, déléguée pour la Moselle de l’association pour le droit de mourir dignement ( ADMD).
Le texte a commencé à être étudié par les députés en juin dernier avant la dissolution. Sept mois plus tard, le projet de loi sur l’aide à mourir reviendra à l’Assemblée nationale le 27 janvier.Nous sommes plus que prêts» déclare Véronique Mathieu, déléguée pour la Moselle de l’association pour le droit de mourir dignement (ADMD) qui attend depuis des années une nouvelle législation. Il permettrait aux patients atteints de maladies incurables, sous conditions, d’avoir accès à un l’aide à mourir, l’euthanasie ou le suicide assisté.
“Nous sommes pleins d’espoir pour aider les patients en souffrance», poursuit le délégué de l’ADMD57. Une question demeure : quel texte sera étudié dès la rentrée prochaine ? Celui d’Olivier Falorni cosigné par 220 parlementaires qui avait déjà commencé à être étudié ou un nouveau nouveau projet de loi ? “Le premier nous convientexplains Véronique Mathieu. Il a déjà été modifié avec des changements positifs dans les conditions afin d’élargir les critères d’accès. C’est un texte qui permet aux patients de décider de leur fin de vie, tout en restant favorable au droit de conscience des médecins.“qui peut refuser de fournir une aide à mourir.
“Il y a il y a urgence à légiférer, pour le délégué de l’ADMD en Moselle, parce que la France est très en retard. Nous laissons des patients en souffrance aller mourir dans un autre pays, en Belgique, au Luxembourg ou en Suisse. C’est inacceptable, les politiques doivent prendre leurs responsabilités« . Ce projet de loi, s’il est adopté, pourrait entre en vigueur dans un délai de deux ans. Cela devrait également permettre un un meilleur accès aux soins palliatifs. Seuls 20 lits sont équipés en Moselle.
France
Related News :