Le général Hubert Bonneau a pris lundi ses fonctions de directeur général de la gendarmerie nationale. Agé de 57 ans, l’ancien patron des gendarmes de Bretagne, qui a également commandé le GIGN de 2014 à 2017, a reçu Ouest de la France dans son bureau au ministère de l’Intérieur. Entretien.
Vous venez de prendre vos fonctions sur ce poste sensible mais resté vacant pendant un mois…
Ma nomination intervient après un changement de gouvernement et dans un contexte particulier : une société traversée par des crises (monde paysan, outre-mer, etc.) et plus violentes, ainsi qu’une guerre aux portes de l’Europe avec des répercussions à l’intérieur, une augmentation des le coût de la vie (énergie, composants électroniques, matières premières, etc.). Cela a provoqué par exemple une explosion de vols (carburant, cuivre, etc.). C’est un contexte qui demande du temps pour désigner les responsables. Mais la gendarmerie ne s’est pas arrêtée. Il est en état de marche.
Quelle est votre feuille de route ?
On s’appuie sur celui du ministre de l’Intérieur. Il faut répondre aux attentes des élus et de nos concitoyens : répondre aux problèmes de sécurité du quotidien, en s’adaptant aux particularités régionales et départementales, poursuivre les chantiers lancés pour mieux lutter contre les incivilités, les violences, y compris les violences intrafamiliales qui représentent une garde à vue sur deux. , des dégâts matériels ou un trafic de drogue qui imprègne tout.
La gendarmerie couvre 95 % du territoire. Quels constats tirez-vous de l’évolution du trafic de drogue ?
Il existe une banalisation de la consommation de drogues, notamment de cocaïne. Aujourd’hui, les revendeurs et les consommateurs sont partout. Si les points de deal sont plus établis dans le…
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