Aux côtés de Flexera et VMware Tanzu CloudHealth, il est classé parmi les leaders du marché par les cabinets d’analyse Gartner et Forrester.
La flexibilité et la facilité d’utilisation des services cloud créent une contrainte : celle de suivre de près les dépenses de chaque actif numérique utilisé. Objectif : éviter de voir un dérapage des coûts et dépasser le budget alloué initialement. C’est le domaine des finops. Dans ce domaine, trois solutions se démarquent : Apptio Cloudability (IBM), Flexera et WMware Tanzu CloudHealth (Broadcom). Tous trois sont classés leaders par Gartner et Forrester. Parmi eux, un se démarque clairement : Cloudability.
Cloudabilité Apptio (IBM) | Fléchir | CloudHealth, filiale de VMware (Broadcom) | |
---|---|---|---|
Cloud public (AWS, GCP, Azure) | X | X | X |
Cloud privé | X | X | X |
Retour de données d’Alibaba Cloud | X | X | |
Recommandations natives | X | ||
Point fort en termes d’ergonomie | X |
« Le point fort de ces trois solutions est qu’elles couvrent largement tous les besoins de gestion financière cloud. Cela leur permet de répondre aux principales problématiques des grandes entreprises dans ce domaine », commente Jean Latière, analyste finops chez Sanofi. Et Zakia Queiroz, spécialiste FinOps chez Capgemini en France, d’ajouter : « Suite à une étude comparative que nous avons réalisée il y a quelques mois pour un client du secteur cosmétique, nous avons pu constater que ces trois outils étaient quasiment identiques en termes de fonctionnalités. .»
Comme le montrent le quadrant Gartner et la vague Forrester, d’autres acteurs du marché comme Datadog ou ServiceNow ne proposent pas une palette fonctionnelle aussi riche.
WMware CloudHealth s’avérera particulièrement efficace pour couvrir à la fois les problèmes de cloud public et de cloud privé. « Cet outil est par construction particulièrement avancé pour la gestion des finops sur site (sur site, ndlr) », précise Thomas Sarrazin, responsable mondial de l’offre finops chez Capgemini. Un constat qui semble logique dans la mesure où WMware a historiquement fait de la gestion des coûts informatiques une de ses spécialités. Cloudability fournira des recommandations d’optimisation en interne sans simplement s’interfacer avec les recommandations d’optimisation des hyperscalers.
Des recommandations qui peuvent aboutir à l’achat d’instances réservées ou à des plans d’économies (ie des contrats d’engagement de dépenses d’un à trois ans), mais aussi à l’arrêt de ressources non utilisées ou encore à l’ajustement du dimensionnement des capacités des machines.
Dans le domaine de la prévision et de la budgétisation, la solution d’IBM devance une nouvelle fois ses deux challengers. La cloudabilité se porte également bien sur le front de la durabilité. Dans ce domaine, l’outil ne s’appuie pas uniquement sur les chiffres des fournisseurs de cloud, mais déploie une méthodologie open Source pour calculer ses propres indicateurs de suivi des émissions carbone. En matière de répartition des coûts partagés, Cloudability reste ici également loin en tête. De même en termes d’ergonomie et de simplicité d’utilisation, « Cloudability propose une interface qui se démarque des autres pour créer des tableaux de bord et gérer des prévisions », précise Thomas Sarrazin de Capgemini.
« N’oublions pas les outils de gestion des coûts cloud proposés par les hyperscalers eux-mêmes »
Qu’en est-il de la couverture pour les hyperscalers ? Sur ce point, Cloudability et Flexera se démarquent par rapport à WMware CloudHealth. « Aux côtés d’Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud Platform, ils pourront extraire les données de consommation d’Alibaba Cloud », souligne Zakia Queiroz chez Capgemini. “En revanche, ils ne seront pas en mesure de fournir des recommandations d’optimisation des coûts relatives à cette plateforme.” Le consultant note également « un bon accompagnement technique » de la part de ces deux acteurs.
« Cloudability et Flexera s’avéreront également très flexibles sur les questions de sécurité, là où WMware Cloud Health l’est peut-être un peu moins », ajoute Zakia Queiroz.
Autres acteurs du marché
Les acteurs arrivés plus récemment sur le marché, dont Finout ou Vantage, seront beaucoup moins présents dans la gestion des coûts on-premise. En revanche, ils sont jugés très bons par les experts interrogés pour la couverture du cloud natif, notamment la gestion des coûts du cloud Kubernetes. Autres facteurs différenciants pour ces acteurs : bonne intégration des plateformes de données Snowflake et Databricks, platform as a service et software as a service. Enfin, l’ergonomie de l’interface utilisateur est souvent considérée comme irréprochable chez ces joueurs.
« N’oublions pas les outils de gestion des coûts cloud proposés par les hyperscalers eux-mêmes, dont AWS Trusted Advisor et Azure Cost Management », rappelle Thomas Sarrazin. « Nos clients ont tendance à utiliser ce type de produit pour débuter, avec un faible volume de capacité machine. » Dernière catégorie de solutions : des applications de tableaux de bord sur mesure basées sur des outils de reporting tels que Microsoft Power BI, AWS QuickSight ou encore Google Looker.
Que se passera-t-il dans le futur ? « Les outils d’observabilité et de gestion des coûts du cloud sont appelés à converger », estime Thomas Sarrazin. « Cette tendance permettra de prendre des décisions éclairées d’optimisation des coûts, notamment en ayant l’assurance qu’une application bénéficiera de ressources suffisantes malgré un redimensionnement de sa capacité machine. »
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