Les élus locaux dénoncent un manque de moyens pour mener à bien les projets de mobilité douce.
Publié le 11/06/2024 22:55
Mis à jour le 11/06/2024 22:55
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Des dizaines de collectivités ont appelé mercredi 6 novembre le gouvernement à maintenir le financement du « plan vélo », supprimé dans le budget 2025, faute de quoi des centaines de projets risquent d’être stoppés dans leur élan. « La suppression pure et simple d’une politique publique prometteuse, efficace et nécessaire est tout simplement totalement inacceptable »lancent dans une lettre ouverte l’association Vélo et Territoires et le Club des Villes et Territoires Cycliques et Marchables (CVTCM), qui regroupent communes, départements et régions.
En 2023, Elisabeth Borne avait promis la poursuite de son plan vélo doté de 2 milliards d’euros jusqu’en 2027, avec une attention particulière aux zones rurales et périurbaines. Les 304 millions d’euros alloués au « Fonds de mobilité active » ont été supprimés dans le projet de budget 2025, parmi les mesures prises pour limiter le déficit. Les projets d’aménagement comme les pistes cyclables, préparés et déposés par plus de 400 territoires, risquent donc de rester lettre morte, dénoncent les associations communautaires.
« Nous nous sentons impuissants et assez en colère »a lancé Françoise Rossignol, présidente de la CVTCM, mercredi, en marge des 28e Rencontres Vélo et Territoires qui se sont ouvertes mercredi à Vannes (Morbihan). « Cela va nous mettre entre trois et quatre ans sur pause »Il est temps de relancer les projets après les élections municipales de 2026, a déclaré François Cuillerier pour l’Association des Maires de France. Comme lui, une quarantaine de collectivités ont déjà signé la lettre, a déclaré l’association Vélo et Territoires.
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