Nous voici dans le Rhône, à peine à 4 km de la frontière avec la Loire. Sur le terrain de foot Hauts-Lyonnaisà Saint-Symphorien-sur-Coise, de nombreux joueurs portent les couleurs du club, le violet, mais il y a aussi des enfants qui viennent à l’entraînement avec un maillot des Verts, ou avec celui de l’OL, en mode rouge et bleu. S’ils soutiennent telle ou telle équipe, c’est très souvent une affaire de famille. Parce que leurs parents sont nés ici ou là-bas. Que l’amour du club leur soit transmis, comme un héritage.
Ces adolescents ont un pied dans la Loire, l’autre dans le Rhône. Ils sont peut-être nés en banlieue lyonnaise et résident à Chevrières. Ou à l’inverse, avoir grandi à Saint-Etienne et être installé à Pomeys. Le plus difficile ces derniers jours, c’est d’être supporter de Lyon tout en allant à l’école dans la Loire, ou à l’inverse d’être supporter de l’ASSE et d’aller au collège dans le Rhône.
Ils assurent cependant que les « chambres » restent bienveillant. D’autant que ces jeunes ont grandi ensemble, ils se connaissent au-delà de leur affection pour tel ou tel club. Une chose est sûre cependant, la semaine prochaine, les supporters de l’équipe perdante dimanche devront profil de basse.
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