un an après son ouverture, le pari déjà réussi du Vertigo Park à Villeneuve-sur-Lot

Les allées bordées d’arcades sont encore désertes en ce début d’après-midi. Après le rush des vacances de la Toussaint, le paquebot de 4 500 m² qui longe la route de Fumel retrouve son rythme de croisière habituel. Dans quelques heures, des dizaines de personnes viendront s’amuser, s’évader le temps d’une partie de laser game ou de bowling. Des adolescents, des jeunes adultes, qui ont fait de ce lieu leur lieu de prédilection. Le Parc Vertigo de Villeneuve-sur-Lot vient de fêter sa première bougie. En douze petits mois, le dernier concept imaginé par les frères Vergne s’est déjà bien ancré dans les habitudes de sorties villeneuvoises, son rayonnement dépassant même les frontières de la vallée du Lot.

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Preuve en est, l’arrivée de tels équipements était attendue par les familles villeneuves, qui étaient présentes dès l’ouverture. « On pouvait avoir jusqu’à 1 200 parties de quilles par jour au tout début », rappelle Manoah Cayuela, la gérante du site de Villeneuve. A certains moments, il fallait être patient pour pouvoir atterrir sur l’une des 14 pistes ultramodernes de Vertigo Villeneuvois. Heureusement, il y a de la place pour patienter et varier les plaisirs, des deux côtés du bâtiment.

« La force est la synergie entre les trois entités »

Cette première année de réussite et aussi le couronnement d’un travail de longue haleine. L’agglomération du Grand Villeneuvois avait travaillé sous l’eau, dès l’apparition de la crise du Covid, pour convaincre l’entreprise familiale d’implanter ce parc de loisirs dans la bastide. A l’automne 2022, le chantier dantesque pourrait démarrer sur la parcelle coincée entre le pôle santé de Villeneuvois et la ZAC Romas. L’entreprise des frères Vergne a investi 5 millions d’euros dans ce Vertigo au bord du Lot, développant ainsi les deux autres « enseignes » associées au concept, à savoir la cave à bière et le restaurant. « La force, c’est la synergie entre les trois entités, chacune a sa spécialité » poursuit Manoah Cayuela. Pendant que les enfants s’entraînent sur l’espace trampoline, les parents peuvent découvrir une bière parmi les 500 références et discuter avant que tout le monde ne se mette à table. « Un endroit comme celui-là manquait aux familles. Pendant les vacances, on avait beaucoup de grands-parents par exemple » assure le gérant de Vertigo Villeneuvois.

Les enfants sont au centre de la stratégie. “Le pilier, ce sont les anniversaires” explique Manoah Cayuela. Les mercredis, samedis et dimanches sont bien sûr très fréquentés, avec la venue également des centres de loisirs et des Maisons de Jeunes. Après les vacances de la Toussaint et sa « vague » de clientèle en quête de divertissement, Vertigo va s’attaquer à sa « haute saison ». L’automne et l’hiver sont le pic d’activité. L’équipe d’une trentaine de salariés, sous la houlette de Manoah, ne va pas chômer. « Et nous en cherchons toujours plus » appuie le jeune manager de 28 ans, soigné et formé à la « mentalité Vertigo ». Pour accueillir les visiteurs à l’accueil ou assurer la surveillance des enfants, il faut beaucoup de monde pour faire fonctionner l’établissement 7j/7.

« Les Villeneuvois n’ont pas encore découvert les lieux !

Un lancement réussi, certes, mais la direction ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Certains clients, venus de la vallée du Lot et même au-delà, ont leurs habitudes. « Mais il y a encore beaucoup de Villeneuvois qui n’ont pas encore découvert les lieux » sourit le directeur villeneuvois. Des animations particulières, notamment à la Cervoiserie, auront lieu dans les semaines à venir pour attirer les curieux. Mais les responsables voient plus loin. « Nous allons nous diversifier davantage » révèle Manoah Cayuela. Il n’en dira pas plus, sinon que ce ne sera pas « avant mi-2025 ». Les locaux ne sont pas encore utilisés et il reste encore quelques terrains autour du grand bâtiment de la route de Fumel. Un aménagement nécessaire pour transformer durablement l’essai du Parc Vertigo à Villeneuve.