L’accord conclu entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le CVC en avril 2022 pour « sauver » le football français est au cœur de la tourmente. Mardi, des perquisitions ont eu lieu alors que la (LFP), son président Vincent Labrune et le fonds d’investissement sont dans le viseur du parquet national financier (PNF), pour des soupçons de détournement de fonds publics notamment.
Des bonus juteux
Nos confrères de l’Equipe, qui ont révélé l’information, assurent que le PNF est particulièrement intéressé par une enveloppe qui aurait servi à rémunérer les intermédiaires dans la conclusion de cet accord. “une fois l’accord finalisé” et d’offrir de juteuses primes aux dirigeants de la Ligue.
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Dans le détail, les banques d’investissement Lazard Frères et Centerview Partners France ont reçu chacune 12 millions d’euros. Le cabinet d’avocats Darrois Villey Maillot Brochier a reçu 5 millions d’euros. Le reste (8,5 millions d’euros) serait parti dans les poches des dirigeants de la Ligue qui ont participé à la négociation du contrat. Ce qui représente un total de 37,5 millions d’euros. C’est plus que les 33 millions d’euros perçus par 13 clubs de Ligue 1 en 2022 (Strasbourg, Lens, Nantes, Brest, Reims, Montpellier, Angers, Troyes, Lorient, Clermont, Saint-Etienne, Metz et Bordeaux).
Pour rappel, l’accord avec CVC (1,5 milliard d’euros pour le football français, en échange de 13,04% de ses revenus viagers pour le fonds d’investissement) était censé sortir les clubs professionnels français de l’ornière exsangue après l’épidémie de Covid-19 et la échec économique de Mediapro en France.
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