A Colomiers, près de Toulouse, les voitures de deux instructeurs de football ont été visées par un incendie criminel.
Le(s) coupable(s) pourraient être les parents de jeunes joueurs.
L’un des deux coachs a accepté de témoigner dans le JT de TF1.
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Le 13 heures
Il est toujours sous le choc. Dans la nuit du 28 au 29 octobre, cet instructeur de football des moins de 11 ans de l’US Colomiers, en Haute-Garonne, a vu sa voiture brûler juste devant son domicile. Il témoigne anonymement à TF1 : « Le véhicule était garé au bord de la clôture. Il y a toujours l’odeur. Il ne reste absolument plus rien »» montre-t-il dans le reportage qui se trouve en tête de cet article, photos à l’appui. Lorsqu’il prend ces quelques photos en pleine nuit, il pense à un acte isolé. Mais une heure plus tard, il apprend qu’un autre entraîneur a également été victime d’une agression.
Le(s) coupable(s) pourraient être les parents des joueurs. « On savait qu’il y a des parents mécontents, qu’on peut parfois avoir des altercations verbales, ça arrive. Dans ces cas-là, il y a un processus, mais je ne pensais pas qu’on en arriverait là”, assure-t-il. Heureusement, les pompiers sont arrivés à temps et ont empêché les flammes de se propager à la propriété. Mais le véhicule a été complètement détruit. « Si j’avais été garé à 10 mètres, cela aurait pu se propager jusqu’à la maison. On a des enfants, on a des familles, ça aurait pu être dramatique »dit-il.
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Son collègue n’a pas eu cette chance ; son logement a également été visé par les agresseurs. Face à de tels actes d’une violence sans précédent, les habitants de la commune sont révoltés. “Je suis indigné et je trouve qu’il y a un climat de terreur” dénonce un retraité. Alors qu’un père croit que « le visage du football a changé ces dernières années ». “Nous n’avions jamais vu ce genre de chose auparavant”ajoute-t-il.
Un constat partagé par les dirigeants du club, car la cause potentielle de ce déchaînement de colère serait la simple sélection de certains enfants dans l’équipe numéro 1. « Nous avons néanmoins atteint un niveau de violence rare. La place du football aujourd’hui devient trop importante dans certaines familles, et effectivement cela crée de la frustration quand on ne joue pas en équipe première », explique Patrice Morel, directeur du club de football de l’US Colomiers.
Ces agressions sont de plus en plus fréquentes dans le monde du football amateur, notamment à Paris et Nice. En signe de soutien, le club a décidé de suspendre son activité jusqu’au 11 novembre. Aucun match n’est prévu ce week-end non plus pour tous les supporters du département.
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