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Les députés Ballard et Sabatou (RN) s’inquiètent du sort des équipementiers automobiles de l’Oise

Les députés RN Alexandre Sabatou (à gauche sur la photo) et Philippe Ballard (à droite) ont écrit au ministre de l’Economie pour l’interroger sur la crise que subissent notamment les équipementiers automobiles français. – Photo : Oise Hebdo.

LE députés de Rassemblement national (IA) Philippe Ballard et Alexandre Sabatou a pris la plume pour question le Ministre de l’Économie en entier crise de laindustrie automobile. Ils sont particulièrement préoccupés par le sort de fabricants d’équipements installé dans leOise comme Luchard Industrie à Grandvilliers ou Forvia à Méru.

« Les équipementiers français dos au mur »

Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, a reçu une lettre des deux parlementaires de l’Oise. Ces derniers évoquent la crise qui touche l’industrie automobile et ses conséquences pour les équipementiers français. « Coincés par le basculement vers l’électricité, la pression sur les prix appliquée par les clients, et surtout la baisse drastique des volumes depuis cinq ans, de nombreux équipementiers français se retrouvent dos au mur », peut-on lire dans ce courrier. . Les deux parlementaires s’interrogent également sur la délocalisation de la production vers les pays à bas coûts.

“En réponse, plusieurs équipementiers, confrontés à des marges réduites, à des coûts de production en hausse et à des incertitudes sur les volumes futurs, ont annoncé des plans de restructuration avec fermetures de sites et suppressions d’emplois”, écrivent les deux députés RN.

Suppressions de postes chez Forvia, les salariés méruviens inquiets

Ils expriment ensuite leurs inquiétudes concernant les équipementiers automobiles basés dans l’Oise.

Les deux parlementaires évoquent la situation de Forvia, qui compte 31 sites en dont un à Méru qui emploie 1 000 salariés. Les deux tiers des effectifs sont dédiés à la recherche. « La récente décision de supprimer 8 600 postes en Europe d’ici 2025 suscite de vives inquiétudes chez les salariés en France, alors que l’entreprise fait des bénéfices », rapportent les deux députés de l’Oise.

GMD dans le rouge

Autre exemple, celui de Luchard Industrie (qui appartient au groupe GMD) située à Grandvilliers. “Etant en grande difficulté depuis plusieurs années, avec une dette estimée à 360 millions d’euros, le groupe se restructure et un repreneur s’est positionné”, rappellent les deux députés RN.

Après ce rappel de la situation, les deux élus isariens ont demandé au ministre quel est le plan d’action que le gouvernement compte mettre en place « pour soutenir les équipementiers français face à la baisse de la demande et à la perte de compétitivité sur le marché ». mondial”.

Ils l’interrogent également sur le virage vers le tout électrique attendu pour 2035. « Comment s’opérera cette transformation pour les salariés de ces entreprises, sur la multitude de métiers dont il ne restera que quelques-uns et sur la nécessaire formation vers de nouvelles compétences ?

 
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