« Il existe encore des zones du fleuve dans lesquelles les recherches sont compliquées par le fort courant et les nombreux embâcles. Je ne peux pas dire avec certitude qu’il n’y est pas. » La septième matinée de fouilles entreprises dans la Brenne, entre Vernou et Vouvray, mardi 5 novembre 2024, n’a pas permis “il n’a pas encore été possible de retrouver la moindre trace” de Madeleine, 97 ans.
Pendant près de deux heures, l’adjudant Cédric et le chef-intendant Loïc, gendarmes-plongeurs de la brigade fluviale de Saint-Pierre-des-Corps, ont profité du retrait des eaux pour remonter la rivière jusqu’à la confluence avec la Cisse. Au moment de publier ces lignes, les recherches restent vaines pour tenter de retrouver une quelconque trace du nonagénaire, dont la disparition est jugée inquiétante depuis le 25 octobre 2024.
Le geste volontaire privilégié
Malgré les jours qui passent, d’importants moyens ont été engagés, dans l’eau et sur terre, avec un chien pisteur et des sentiers de randonnée. Si d’autres pistes sont explorées, les rivières de la région, gonflées par les récentes intempéries, font l’objet de fréquents relevés. « Sans en exclure d’autres, le scénario le plus probable reste celui qui entraînerait une action volontaire de la disparue qui se serait jetée à l’eau »» précise la chef d’escadron Emilie Lostanlen, commandant la compagnie de gendarmerie d’Amboise.
Le dernier contact de Madeleine avec son entourage et son aide à domicile remonte au mercredi précédant le signalement de sa disparition. « Il y a peu de preuves suggérant qu’elle serait partie ailleurs pour commencer une nouvelle vie. Ses effets personnels sont restés ici et ses proches sont sans nouvelles. »nous résumons au groupe de gendarmerie.
“Une réponse à la famille”
En bas de sa maison, située au pied du coteau, un portail menant à la Brenne resté ouvert a rapidement alerté les enquêteurs.
Selon nos informations, l’annonce récente de problèmes de santé pourrait expliquer le geste de la vieille dame. En l’absence de tout signe de vie ou de corps, les militaires n’ont pas abandonné le terrain, accompagnés mardi de Pascale Devallée, maire de Vernou.
Interrompues quelques heures, les recherches pourraient reprendre en fin de semaine. D’ici là, l’utilisation d’un drone, pour épauler les plongeurs, est également évoquée pour renforcer le dispositif. “Le but est avant tout de la retrouver et d’apporter une réponse à la familleregarde fixement l’adjudant Cédric. Tant que nous ne sommes pas avec elle, nous ne pouvons pas être sûrs qu’elle soit morte. »
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