« Compte tenu de la durée prévisible de ce procès et de la charge d’audience de la cour d’assises du Tarn, il a été envisagé que celle-ci s’ouvre à Albi courant septembre 2025 » et pour une durée potentielle de « quatre semaines », ont expliqué dans un communiqué la Première présidente de la cour d’appel de Toulouse Chantal Ferreira et le procureur général de Toulouse Nicolas Jacquet.
Cédric Jubillar, peintre et plâtrier de 37 ans, a été mis en examen pour meurtre et placé en détention le 18 juin 2021.
Son épouse, Delphine Jubillar, infirmière et mère de deux enfants, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-mines (Tarn).
Aucune preuve irréfutable
Dans cette affaire sans corps, sans aveux, sans témoin, sans scène de crime, sans preuve irréfutable. Les enquêteurs sont persuadés que Cédric Jubillar a tué sa femme, alors qu’elle venait d’annoncer son intention de divorcer.
Mardi après-midi, à l’issue de cette réunion préparatoire organisée à la cour d’appel de Toulouse, plusieurs avocats du dossier ont évoqué un procès qui pourrait débuter fin septembre et se terminer mi-octobre à Albi.
« Procès extraordinaire »
Selon Me Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, une telle durée s’explique par le fait que “c’est un procès extraordinaire où tout est contesté”.
“De nombreux témoins seront appelés, des experts aussi, (…) comme tout est discuté, c’est une analyse très fine qu’il faudra faire de ce dossier”il a expliqué.
Aux sièges, “c’est une procédure orale, les jurés n’ont pas le dossier, donc ils en prendront connaissance à l’audience, en écoutant tous les intervenants, donc c’est clair qu’il y aura beaucoup d’audiences à organiser pour que les jurés soient capable d’intégrer tous les éléments (…) pour finalement rendre une décision”il a ajouté.
Dans ce procès pour meurtre, “le parquet sera appuyé par deux procureurs généraux”a souligné le communiqué de la cour d’appel, précisant qu’il s’agirait d’un magistrat du parquet général et d’un magistrat du parquet de Toulouse.
« Il s’agit ainsi d’assurer la tenue du procès du fait de sa durée et d’associer à l’accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l’information judiciaire »selon le communiqué de presse.
La disparition de Delphine Jubillar a suscité un grand émoi en France, quelques jours avant Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en assumant le rôle du deuil. mari. .
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