Les députés reprennent cette semaine l’examen du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale. En Haute-Vienne, Les coupes budgétaires sont redoutées par le président du Conseil départementalalors que l’État exige cinq milliards d’économies pour les collectivités locales. Dans ce contexte, Jean-Claude Leblois a écrit une lettre aux associations du département pour discuter «l’asphyxie financière qui nous prive de notre libre administration.“
12 millions de crevaisons supplémentaires
L’année à venir arrive »difficile“selon Jean-Claude Leblois, avec”signifie qui rétrécit comme rien.« Pour équilibrer le budget 2025, le ministère de Haute-Vienne needs 44 million eurosdont 12 millions de crevaisons supplémentaires. C’est pourquoi les scénarios étudiés impliquent «une réduction de nos aides aux associations, communes et intercommunalités voire la fermeture de services.» Contacté par France Bleu Limousin, le président du Conseil départemental dit ne pas savoir comment s’y prendre. “pour équilibrer le budget. Aujourd’hui, nos poches sont cueillies. C’est ce qu’on appelle un hold-up.»
A titre de comparaison, une enveloppe de 44 millions d’euros équivaut à «budget pour un an d’aide aux personnes handicapées ou la suppression de 500 emplois, soit un emploi sur quatre dans la communauté départementale, ou encore deux années d’enveloppes budgétaires dédiées à l’aide aux communes.« Arrêter les subventions aux associations permettrait d’économiser trois millions d’euros, mais en contrepartie »c’est toute la vie sociale à travers le monde associatif qui est menacée » deplores Jean-Claude Leblois.
« Comment gérer un budget si on perd 30 000 € ?
Les conséquences d’une telle décision sont nombreuses pour les associations culturelles, caritatives ou sportives. À Panazol, le président du club de footballDominique Mounier ne cache pas sa surprise : «Comment gérer un budget si on perd 30 000 € ? Le plus simple, malheureusement, c’est l’augmentation du prix des licences. Le coût sera donc forcément plus élevé..» Les subventions départementales représentent 10% votre budget global votre club et ce sont les 280 licenciés qui seront directement impactés. Le prix de la licence pourrait passer de 150 à 250 euros.
Jean-Claude Leblois espère encore que ce scénario ne voie pas le jour : «Avant cela, il y a le combat que nous devons mener collectivement et solidairement contre le gouvernement.« Le président du Conseil départemental réclame un »arrestation massive.“
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