Par
Pierrick Kerbaul
Publié le
4 novembre 2024 à 18h00
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Suite à la démission d’Yves Gérard, le conseil municipal de Mesnillard (Sud Manche) a nommé ce mardi 29 octobre un nouveau maire. A 60 ans, c’est Christian Dunaud, conseiller municipal depuis 2014, qui enfile le costume d’édile, porté pendant plus de vingt ans par son prédécesseur. Jusqu’à la fin du mandat, son ambition est de poursuivre l’œuvre entamée par Yves Gérard dans la commune.
Qu’est-ce qui vous a poussé à briguer le poste de maire du Mesnillard ?
Christian Dunaud : Je ne savais pas qu’Yves Gérard allait démissionner avant qu’il ne l’annonce. Lorsqu’il l’a révélé au conseil, j’ai pu constater que personne autour de la table ne semblait motivé à prendre sa place. Alors après avoir réfléchi un peu, je me suis dit que j’étais disponible en tant que retraité, par rapport à d’autres qui travaillent encore. Je ne voulais pas vraiment être maire, mais la municipalité doit continuer à fonctionner, alors je me suis présenté.
Que faisais-tu avant ça ?
CD : Je suis à la retraite et je siège au conseil municipal depuis 2014. Avant cela, j’ai travaillé dans la marine nationale. J’ai fait une partie de ma carrière à Cherbourg, mais j’habite au Mesnillard depuis 2007. Je suis également président du club des Archers du Harcouët.
Vous succèdez à Yves Gérard, en poste depuis 2001. Ressentez-vous une pression ?
CD : Bien sûr, il y a une pression pour le suivre. Je suis membre du conseil municipal depuis 2014 et jusqu’à présent j’étais simplement conseiller. Mais Yves Gérard reste 2ème adjoint, donc le savoir là est rassurant. Nous ne sommes pas relâchés dans la nature. Cela reste un bon conseil, surtout lorsque l’on fait face à des situations imprévues. J’ai aussi Vincent Avenel, le 1er adjoint, qui connaît les ficelles.
Il reste environ 18 mois avant les prochaines élections municipales. Quels sont vos objectifs d’ici là ?
CD : Je n’ai pas assumé ce rôle pour ajouter une jolie ligne en bas de mon CV. Je veux agir pour le bien public, pour les gens de la communauté. Ils sont la priorité. L’objectif est de poursuivre l’œuvre d’Yves Gérard. Nous n’avons plus de gros travaux à réaliser, comme la réfection des routes qui nécessitait de grosses sommes d’argent. Mais il reste encore des questions en suspens, comme l’adressage obligatoire, dont nous devons discuter avec les résidents. Il faut aussi boucler le budget 2025 et vérifier qu’il correspond à la réalité.
Pourriez-vous envisager un nouveau mandat en 2026 ou est-ce temporaire ?
CD : Pourquoi pas. Ce n’est pas quelque chose auquel je suis fermé. Mais sachant comment se passe cette fin de mandat, évidemment. Si c’est une catastrophe, je préfère me retirer. Encore une fois, ce qui compte, ce sont les gens.
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