Depuis plusieurs mois, les actions des pompiers du Rhône se succèdent.
Ce lundi matin, les pompiers et le personnel administratif, technique et spécialisé (PATS) du Service départemental-métropolitain d’incendie et de secours (SDMIS) du Rhône ont mené une action forte pour attirer l’attention. Ils ont érigé un mur à l’entrée de leur siège, situé rue Rabelais à Lyon, afin de dénoncer une nouvelle fois des conditions de travail qu’ils qualifient de “inacceptable”.
Dans leur communiqué, les pompiers dénoncent une « dégradation des conditions de travail des agents du SDMIS » et regrettent “l’absence de réponse concrète de la direction et des autorités aux revendications exprimées depuis plusieurs semaines.” Malgré les tentatives de dialogue social, ils estiment que « Les autorités locales restent sourdes aux demandes de leurs équipes. »
Les pompiers évoquent également la récente visite du Premier ministre Michel Barnier à Givors, qui n’a pas pris le temps de rencontrer les représentants des pompiers malgré “plusieurs demandes officielles”, et critiquent le manque d’actions concrètes de la part du ministre de l’Intérieur.
Les principales revendications des pompiers incluent du personnel supplémentaire pour faire face à l’augmentation des interventions et à la croissance démographique, ainsi qu’une augmentation des salaires. Face à des demandes restées lettre morte, les pompiers s’inquiètent pour leur propre sécurité et celle de la population. « Nous sommes en danger et la population aussi ».
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