Moustéru, sur l’axe Guingamp-Carhaix, fait partie de ces communes traversées par une route départementale. Où la vitesse est parfois accessible. Pour le casser, des aménagements sont souhaités par les élus. Mais tout n’est pas permis, loin de là.
Trois questions à Laurent Rimbault, chef du service entretien et exploitation des routes au service départemental des Côtes-d’Armor
Existe-t-il différents types de routes départementales ?
Oui, il existe quatre types de routes. Ceci a été validé par un schéma directeur routier. Nous avons les routes les plus importantes, les liaisons d’intérêt régional, environ 340 km, puis les liaisons d’intérêt départemental, un peu plus de 800 km, la desserte intercommunale, environ 850 km et, enfin, 2 600 km de desserte intercommunale. . La classification est souvent liée au trafic. Les enjeux ne sont pas les mêmes.
A Moustéru, en plus d’être d’intérêt régional, la route est classée trafic majeur par l’Etat. Autrement dit, un itinéraire qui permet de soulager un trafic d’importance nationale, sur lequel on peut voir des convois militaires, des convois exceptionnels. Ce n’est pas neutre.
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Quel impact cela a-t-il sur les arrangements possibles ?
Services intercommunaux ou intercommunaux, de nombreuses formules sont possibles. Et plus on monte, plus on est exigeant ou restrictif. Moustéru, sur un axe d’intérêt régional et à fort trafic, peu d’aménagements sont autorisés pour des raisons de préservation de la fluidité.
Pas de plateau surélevé, pour des raisons de maintien de fluidité. Une estrade avait été autorisée à l’une des entrées de la ville car elle se trouvait en face d’une école. C’est différent de l’autre côté où il y a, en plus, une pente et une courbe.
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Quelle marge reste-t-il ?
On peut contraindre la vitesse par la perception en jouant sur l’environnement. On peut jouer avec les matériaux de la chaussée, les pavés, les différents revêtements colorés…
A Kerien et Bourbriac par exemple, c’est différent. La RD8 est un lien d’intérêt départemental. La pose de chicanes ou de plateformes surélevées est possible à condition de conserver les caractéristiques géométriques définies. L’idée, malgré tout, n’est pas de les multiplier sur un court tronçon. Il faut trouver le bon équilibre. C’est du cas par cas.
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