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Le Prix Dumont 2024 décerné dans le Gers à une enquête archéologique d’Alain Beyneix

l’essentiel
Le Prix Pierre-Dumont 2024, décerné à Monferran-Savès par la Société Archéologique du Gers, consacre une véritable enquête d’Alain Beyneix autour d’une découverte controversée.

Le Prix Pierre-Dumont 2024 a été décerné samedi dernier à Monferran-Savès, à l’issue de la journée de l’archéologie, à Alain Beyneix, préhistorien, pour son ouvrage « Le tombeau du chef de Pauilhac, une mystification archéologique ? « . Ce livre captivant se présente comme une enquête quasi policière autour de la découverte de cette tombe au milieu du XIXe siècle.

Tout commence en 1865, à Pauilhac, lorsque des creuseurs travaillant sur la ligne de chemin de fer Auch-Agen mettent au jour de longues lames de silex, 2 grandes haches en pierre verte polie, deux défenses de porc ou de sanglier, ainsi qu’une plaque. et 7 perles d’or. Les ouvriers affirment avoir retrouvé ces objets à 2 m de profondeur, avec des ossements, au pied d’un mur de pierre.

Soupçons de mystification

A l’époque, la chose était claire : il s’agissait de la sépulture d’un chef néolithique. La découverte eut un retentissement important, des objets furent même exposés à l’Exposition universelle de 1867.
Le problème de ce trésor, c’est qu’il contient des éléments qui n’ont rien à voir ensemble, et très peu de ceux qui l’analysent l’ont vu ! De multiples imprécisions, l’absence de fouilles réelles, d’enquêtes scientifiques, entachent la découverte.

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Alain Beyneix reprend la chronologie des événements, exhumant des documents d’archives inédits et dénouant les actions des acteurs successifs de cette affaire. Tous les indices convergent vers l’hypothèse d’une mystification, de la constitution d’une panoplie funéraire fantasmée, à l’image de la « culture de Glozel », encore en débat.

Prix ​​2025

Cette année marquait le 50e anniversaire de ce prix Pierre-Dumont, avec 12 œuvres en compétition sur un thème historique. Le prix 2025 est déjà ouvert, destiné aux œuvres littéraires (au sens large du terme) : récits, poèmes, romans, etc., d’auteurs d’origine gasconne et/ou directement inspirés de la Gascogne.

Le concours est ouvert à tous, quel que soit l’âge. Les candidats doivent remettre deux exemplaires de l’œuvre proposée avant le 31 janvier au secrétaire du prix : Laurent Mauras, 785 route de Gavarret, 32390 Sainte-Christie.

 
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