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« C’est assez inhabituel que des compagnies aériennes comme Dubreuil sponsorisent des bateaux »

Dans la dernière ligne droite avant le départ du Vendée Globe, ce dimanche 10 novembre depuis les Sables-d’Olonne, Bleu Loire Océan vous propose une série de cinq invités comprendre tous les enjeux de la navigation autour du monde en solitaire. Le premier, ce lundi, est le PDG du groupe Dubreuilsponsor du bateau du même nom et qui, pour son 100ème anniversaire, a décidé d’afficher fièrement ses couleurs lors de « l’Everest des mers ».

“Nous sommes généralement des gens discrets”

Mais la spécialité du groupe Dubreuil, ce sont les avions de deux compagnies aériennes : Air Caraïbes et French Bee. « Nous recherchions un élément fédérateur à la fois pour nos collaborateurs, puisque nous avons 6 700 salariés dans notre groupe, et aussi faire connaître un peu nos marques., dont Air Caraïbes et French Bee qui sont effectivement présentes sur les voiles de notre hydravion »expliquer Paul-Henri Dubreuil, PDG du groupe. « Il y a donc un point commun entre nos deux designs, tous deux volent. Et donc, c’est une opportunité pour nous de donner de la visibilité à nos marques et au groupe, alors que nous sommes habituellement plus discrets.

« Nous sommes très fans de la mer et de la voile en famille »

Le Vendée Globe est-il une vitrine importante pour une grande entreprise comme la vôtre ? « Nous espérons qu’il y aura des répercussions positives. C’est vrai qu’il est assez inhabituel que des compagnies aériennes sponsorisent des bateaux, mais nous pensons que c’est un vecteur très positif puisque la course au large véhicule des valeurs fortes dans la compétition, dans des jeux qui ne sont pas tronqués comme dans certains autres sports. Nous sommes très fans de la mer et de la voile en famille.

« Le goût de la performance, du dépassement de soi, est l’ADN de notre groupe »

Il y a aussi le côté technologie, cette envie d’avoir des bateaux toujours plus performants ? « En effet, l’Imoca, aujourd’hui, c’est un peu la Formule 1 des mers, avec beaucoup de technologie, beaucoup de technique embarquée. Un skipper a aujourd’hui besoin de multiples compétences pour exploiter son bateau à pleine capacité. Et donc ça nous va bien. Ce goût de la performance, du dépassement de soi, de l’aventure, je dirais qu’il fait partie de l’ADN de notre groupe.

“C’est vraiment l’homme que j’aimais”

Avez-vous choisi un skipper vendéen, Sébastien Simon, avec l’envie de jouer le « local » ? « Comme souvent dans les projets professionnels ou personnels, c’est une rencontre. J’ai rencontré Sébastien il y a un peu plus de six ans maintenant, au Vendée Open. Nous nous sommes immédiatement appréciés. Je l’ai accompagné sur son premier projet Imoca, donc sur l’édition précédente et je dirais que c’est vraiment l’homme qui me plaisait. Le fait qu’il soit basé en Vendée est clairement un plus. Sables d’Olonne, il est né à La Roche-sur-Yon Alors effectivement, nous sommes sur un projet 100% vendéen pour notre 100ème anniversaire et c’était le petit plus qui nous convenait. “

“Le but est de finir”

Quel objectif lui avez-vous fixé ? C’est son deuxième Vendée Globe après avoir dû abandonner le premier, en 2020. « L’objectif est de finir. Après, c’est vrai qu’on a un bateau très performant et un skipper très performant donc je dirais que la chance et le destin décideront du classement. Mais effectivement, notre priorité, c’est de terminer ce Vendée Globe pour redonner confiance et repartir sur de nouvelles bases saines. Chaque arrivée du Vendée Globe est magique.. Donc même si nous arrivons malheureusement derniers, je pense que l’essentiel est de réaliser ce tour du monde seul et sans assistance. »

 
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