Des logements sociaux construits en 3D et livrés en 2026 dans le Val-d’Oise

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Vous pouvez tout construire avec une imprimante 3D… des bijoux, des outils et même des logements !

À Mériel (Val-d’Oise), en 2026, vingt et une maisons comprenant quarante appartements locatifs sociaux sortiront non pas de terre, mais d’une usine d’impression 3D.

Fabriquées sur chaîne d’assemblage, ces constructions modulaires seront ensuite transportées par convoi exceptionnel fin 2025, puis déposées et assemblées sur l’avenue Victor-Hugo.

Moins de nuisance

Porté par la fonction publique départementale Val-d’Oise Habitat (Voh), ce projet innovant de logements sociaux hors site permettra de réduire la durée du chantier et les nuisances pour les riverains. 70 % de la construction sera réalisée en usine. Les 30 % restants, sur site, concerneront les fondations, les voiries, les espaces verts, les circulations extérieures et les escaliers, ainsi que la toiture et les façades.

Dans chaque maison, il y aura un appartement T2 de plain-pied, au rez-de-chaussée, et un T3 à l’étage, accessible depuis une coursive en façade. Une quarantaine de places de stationnement seront également mises à la disposition des locataires.

Des matériaux biosourcés seront utilisés dans un souci de réduction de l’empreinte carbone. Ainsi, les futures maisons auront une structure métallique ou bois, des façades en bardage bois et des menuiseries extérieures mixtes bois et aluminium. Le toit sera en tuiles.

Logement modulaire

« L’objectif de ce programme est de s’intégrer harmonieusement dans un tissu urbain majoritairement résidentiel », explique Voh.

Financé par l’Établissement public foncier d’Île-de-France (Epfif), l’État, la Banque des Territoires, Action Logement et la Ville de Mériel, le projet de logements sociaux modulaires s’élève à plus de 8 millions d’euros (prêts à 77 %, 18 % fonds propres et 5% de subventions).

« Ce projet favorisera la mixité sociale et répondra aux attentes des collectivités locales », ajoute le bailleur social. On peut observer un surcoût par rapport aux opérations traditionnelles qui est lié à l’innovation. Cette expérience est destinée à nous servir pour des opérations futures. »

Pour l’instant, Voh mène des consultations pour désigner l’entreprise de construction. Les travaux débuteront immédiatement, au premier semestre 2025.

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