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Clap de fin sur les championnats de en petit bassin vécus comme un essai avant d’accueillir Léon Marchand en juin à Montpellier

Le concours national du bassin de 25 mètres, organisé jusqu’à dimanche à la piscine Angelotti de Montpellier, n’était qu’un échauffement avant l’épreuve en grand bassin du 14 au 19 juin 2025.

Ce dimanche, tard dans la soirée, la piscine olympique Angelotti a enfin été remise en ordre. Les affiches ont été retirées, le mur amovible délimitant les 25 mètres a été rangé au plafond à l’emplacement prévu à cet effet. Les joueurs du championnat de ont pris congé après quatre jours de compétition.

Si cette compétition nationale, la première après les Jeux Olympiques de Paris 2024, ne restera pas dans les annales de la natation française, elle s’est déroulée à la perfection grâce aux équipes organisatrices. Chaque jour, le public était au rendez-vous dans les tribunes de l’enceinte héraultaise, l’une des plus belles piscines de France.

Montpellier, « sans stress ni pression »

« Montpellier est une ville qui sait accueillir de grands événements, nous étions dans un établissement propice à l’accueil de ce type de compétition, explique Julien Issoulé, directeur technique national de la fédération française de natation. Venir ici c’est rassurant, les baigneurs ne sont pas très loin des hôtels, il y a des tramways pour se déplacer, la Métropole sait s’organiser. Pour nous, c’est confortable, sans stress ni pression.

En l’absence annoncée de Léon Marchand et à la dernière minute de Florent Manaudou, ce championnat a manqué un peu de piment dans l’eau. Reste que les nageurs présents sont venus récolter des médailles nationales, et pour les meilleurs d’entre eux des qualifications pour les championnats du monde de Budapest du 10 au 15 décembre 2024.

A ce jeu-là, le Calédonien Maxime Grousset s’est montré le meilleur avec six couronnes remportées. La Marseillaise Béryl Gastaldello a également marqué les esprits avec des titres au 100 m nage libre, au 100 m quatre nages, au 100 m dos et au 50 m papillon. “Malgré l’absence de ces deux stars, on peut constater que la natation attire du monde, estime Philippe Jamet, président de 3Muc natation, l’un des clubs organisateurs locaux. L’effet Jeux Olympiques y est pour quelque chose. Cela ne va pas s’arrêter là.

Avec Léon, « la fête sera encore plus belle »

Pour la capitale héraultaise, c’était une sorte d’échauffement avant l’organisation au même endroit des championnats de France de bassin de 50 mètres, du 14 au 19 juin 2025, avec la présence annoncée du roi Léon. « Nous avons fait un bon essai, note le DTN de la FFN. Tout le monde a commencé différemment, pas avec la même tension, ni la même exigence. La présence de Léon Marchand en juin ? Ça va changer la donne pour les médias qui auront du travail (sourire). Pour nous, cela ne change pas grand chose. Léon, quand il est dans ces conditions, fait ce qu’il faut pour se qualifier aux Mondiaux, c’est une compétition de passage obligatoire dans le but de redevenir champion du monde. On va juste s’assurer que les nageurs soient dans de bonnes conditions pour se préparer, nager, performer et récupérer tout en faisant le jeu des journalistes et du public. C’est aussi à ce moment-là qu’ils peuvent inspirer les jeunes.

Dans huit mois, l’ambiance sera complètement différente. Chaque jour, quelque 2 000 spectateurs rempliront les travées de la piscine olympique. Tout cela pour voir le quadruple champion olympique dans ses œuvres. “La fête sera encore plus belle, conclut Philippe Jamet. Nous avons déjà vécu de grands moments ici. Je me demande si on ne va pas se rapprocher de la folie qui était là quand Alain Bernard a battu le record du monde du 100 m nage libre en 2009 et quand Frédérick Bousquet l’a imité au 50 m nage libre quelques jours plus tard. “

 
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