l’essentiel
A 26 ans, Léo Barrouquère, fondateur de la société Univisuel, à Mazères, décide de mettre en valeur l’Ariège à travers un projet audacieux : réaliser des portraits filmés de 24 personnalités locales. Sa première vidéo sera diffusée le 7 mars 2025 sur sa chaîne YouTube.
Si certains préfèrent désormais les nouvelles applications Instagram ou TikTok pour promouvoir les plus beaux départements de France, d’autres, comme Léo Barrouquère, 26 ans, ont choisi de se tourner vers la vidéo façon cinéma. Son objectif ? Mettez l’Ariège en valeur à travers des entretiens filmés avec 24 personnalités locales qui font la fierté de notre territoire.
Léo Barrouquère développe ce projet depuis un an, avec l’ambition d’intégrer les compétences qu’il a développées au sein d’Univisuel, son entreprise créée il y a trois ans. Sa mission est de créer des visuels accrocheurs, dynamiques et impactants pour les entreprises de l’Ariège (1). Ce dernier agit également comme caméraman, producteur, régisseur et monteur pour le service départemental d’incendie et de secours.
A lire aussi :
Verniolle. Léo Barrouquère a reçu les honneurs du village
Mettre en avant des personnalités influentes
Ce nouveau projet baptisé « Personnalité Ariégeoise » a donc pour objectif de mettre en lumière des personnalités influentes de l’Ariège, issues du monde sportif, politique, culturel, artistique et entrepreneurial, parmi lesquelles des élus, des artistes et des chefs d’entreprise. locale. Et n’essayez pas d’en savoir plus, Léo souhaite garder la surprise jusqu’au 7 mars, date à laquelle sa première interview sera diffusée, puis une vidéo par semaine pendant six mois sera diffusée sur sa chaîne YouTube Univisuel. Des moyens importants sont déployés afin d’avoir un rendu quasi cinématographique et un impact significatif sur les réseaux sociaux et les radios locales.
Avec ce nouveau projet qui marque avant tout la volonté des Fuxéen de montrer son amour pour son département natal, il veut aussi inspirer la population, donner envie aux jeunes de s’impliquer et montrer qu’il est possible de faire de grandes choses en Ariège. “Je m’intéresserai à l’enfance de ces personnalités, à leurs études, à leur vie personnelle, à leurs échecs, à leurs réussites, ou encore à leur avenir.” C’est aussi l’occasion de fédérer les Ariégeois autour d’un projet commun et de renforcer le lien social à travers un format dynamique, accessible à tous, même aux plus âgés. « Je ne veux pas prendre parti et faire de la politique. Le but est de s’intéresser au parcours de personnalités encore ancrées dans le département de l’Ariège et qui le mettent en valeur à leur manière. “
« L’Ariège est à la traîne des autres départements »
Pour le jeune homme, l’idée est aussi de dynamiser le département en valorisant ses paysages pittoresques, son patrimoine historique et culturel, et en faisant revivre les sites qui ont marqué son enfance. Chaque vidéo sera donc tournée dans un lieu différent lié à la personnalité interviewée. “En matière de communication, l’Ariège est en retard sur d’autres grands départements, d’autres métropoles, mais aujourd’hui le train avance.” Le jeune entrepreneur espère développer son entreprise pour qu’elle devienne la référence ariégeoise du cinéma et de l’audiovisuel.
« Je ne suis pas intéressé à éditer TikTok en cinq secondes. Je ne recherche pas la rapidité mais la qualité. Ce projet nécessite huit mois de production, mais c’est justement ce qui me passionne. Léo n’espère donc qu’une chose : que cela apporte un bénéfice au département.
Mais déjà, cette dernière est actuellement confrontée à un défi de taille : réaliser un film documentaire retraçant les 115 ans du rugby UAS. Son œuvre sera diffusée le 30 novembre à la salle des fêtes de Saverdun. « Cela m’a pris trois ans de production, glisse-t-il. Un défi de longue haleine qu’il sera très fier de révéler à certaines stars du Stade Toulousain qui honoreront leur présence.
Il crée les armoiries de Verniolle
Passionné depuis toujours par la création artistique, c’est lui qui, à seulement 10 ans, crée les armoiries officielles de Verniolle. Le jeune artiste de l’époque choisit d’abord de représenter l’église du village et son pont roman, ainsi que la feuille d’aulne qui donne son nom à Verniolle et les raisins qui rappellent les vignes d’antan. Tout cela sur un fond rouge et or, les couleurs du département. Depuis, ces armoiries ornent tous les documents officiels de la commune.
Léo se forme ensuite en autodidacte aux arts graphiques, musicaux, scéniques et audiovisuels, voyageant à travers la France et fréquentant notamment une école de cinéma à Bordeaux. Au printemps 2021, quelques semaines avant de partir pour la cité girondine, l’homme qui ne manque pas de culot s’est même invité pendant une semaine sur le tournage du film d’André Téchiné, Les pieds sur terre, finissant par être embauché comme manager.
Related News :