Des coups de feu ont été tirés le soir d’Halloween dans la file d’attente d’une discothèque de la Drôme. Plusieurs personnes ont été blessées et un jeune homme est décédé. Il faisait partie du même club de Rugby que Thomas, tué à Crépol il y a un an.
Le drame se répète pour le Rugby Club Romans-Péage (RCRP). Une fusillade s’est produite dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre devant la discothèque Le Seven, à Saint-Péray, dans la banlieue de Valence (Drôme). Plusieurs personnes ont été blessées et Nicolas, 22 ans, est décédé des suites d’une balle dans la tête, selon les informations de BFMTV. Il faisait partie du même club de rugby que Thomas, décédé à Crépol l’année dernière.
Les coups de feu ont été tirés vers 2h30 du matin. Les personnes présentes sur les lieux ont d’abord cru qu’il s’agissait d’une mise en scène pour la nuit d’Halloween, mais les balles étaient bien réelles. Les gens qui se trouvaient encore à l’extérieur de l’établissement se sont précipités, rampant à l’intérieur pour se protéger.
Deux blessés et un mort
Trois personnes ont été blessées dans la fusillade. Il y a une jeune femme dont la jambe a été touchée, ainsi qu’un des videurs de la discothèque. Enfin, Nicolas, 22 ans, a été grièvement blessé à la tête. Selon la procureure adjointe, Charlotte Cerna, il a été transporté à l’hôpital de Valence et a été « déclaré mort samedi ».
Le RCRP est une nouvelle fois en deuil. « Le club est à nouveau touché au cœur depuis jeudi soir. Nicolas, Kolbe, Nico, la princesse et tant d’autres surnoms viennent de nous quitter dans des circonstances atroces. Nous sommes une nouvelle fois dévastés et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches”, peut-on lire sur la page Facebook du club.
La fusillade pourrait être liée au trafic de drogue
Une enquête a été ouverte par le parquet de Privas, en Ardèche. Elle a été confiée à la Division de la délinquance organisée et spécialisée (DCOS) pour faire la lumière sur les circonstances ayant conduit à ce drame. L’auteur des faits serait un homme vêtu de noir portant une cagoule et serait lié au trafic de drogue. Nicolas n’aurait aucun lien avec ce trafic et aurait été “très certainement là au mauvais endroit et au mauvais moment”, estime le maire LR de Romans-sur-Isère, où résidait Nicolas, sur BFMTV. SurBruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a estimé que « le combat que nous devons mener nécessite un réarmement législatif et une détermination de chacun et à chaque instant ».
Related News :