Les faits se sont déroulés le vendredi 1er novembre dans l’après-midi. Une voiture folle a clairement contourné une propriété avant de sortir, fracassant le portail. Le propriétaire des lieux est perplexe.
César Augier n’en revient pas. Cet habitant d’un paisible hameau de l’Eure, près de Damville, reste perplexe devant le portail de son jardin littéralement pulvérisé et la clôture et haie de sa propriété arrachées.
Vers 15h30, ce vendredi 1er novembre 2024, César Augier et sa famille ont quitté leur domicile de La Gaudrée. Son téléphone portable sonne, des voisins lui annoncent qu’un accident vient de se produire chez lui.
La voiture part à toute vitesse sur une toute petite route qui traverse le hameau.
« Ils ont entendu un énorme fracas. Quand ils sont sortis, m’ont-ils dit, ils ont vu le portail de notre jardin en mille morceaux et une voiture blanche qui s’éloignait à toute vitesse en direction de Mégrémesnil.
César Augier (vide)
De retour chez lui le soir, il se promène dans son jardin et retrace le fil de ce bien étrange accident. Selon ses constatations, « la haie et une partie de la clôture du jardin ont été littéralement aplaties par le passage d’une voiture dont les traces de pneus sont visibles dans la pelouse », décrit-il. « Quand on les suit, on arrive jusqu’à la piscine, les traces font le tour et ressortent par le portail en bois.
Débris de rétroviseur et de pare-chocs
César Augier a également découvert, raconte-t-il, des débris de voiture dont un morceau de rétroviseur et un morceau de pare-chocs « qui pourraient provenir d’une Citroën comme Berlingo ».
Même s’il est soulagé de ne pas avoir été présent au moment de l’accident – « mes enfants auraient pu être dans le jardin » –, il se demande néanmoins ce qui s’est réellement passé.
« Si le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté accidentellement la haie, pourquoi a-t-il contourné le jardin ? Pourquoi s’en est-il sorti en défonçant un lourd portail en bois alors qu’il aurait pu rebrousser chemin par la haie arrachée ? C’était prendre le risque d’abîmer gravement sa voiture et de se blesser !
César Augier (vide)
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César Augier estime son préjudice « à environ 8 000 € ». Il espère que les gendarmes de Nonancourt, auprès desquels il a porté plainte, ce samedi 2 novembre, retrouveront l’auteur de cet accident. Une manière pour lui de se faire rembourser, mais aussi de lever le voile sur un accident bien mystérieux.
Contactés, les gendarmes de Nonancourt ont confirmé qu’il y avait bien eu une plainte, mais n’ont pas souhaité s’exprimer davantage sur le sujet.
Valérie Beaudoin
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