Par
Laurine Pollavini
Publié le
1 novembre 2024 à 8h49
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En juin dernier, Audrey Jedrosik a créé La Demeure Eternale et s’occupe de entretien des tombes et restauration des plaques in many municipalities in Vendée and Loire-Atlantique.
Un voyage en milieu hospitalier
Avant de travailler dans les cimetières, Audrey était habituée à un autre endroit : l’hôpital. Depuis dix ans, elle s’occupait de patients en soins palliatifs. Ne pouvant plus travailler dans ce domaine pour des raisons de santé, elle a dû se reconvertir.
« J’ai longtemps soigné des personnes en fin de vie. Je voulais continuer à prendre soin des gens», explique-t-elle.
Quelques mois plus tôt, son mari venait de démarrer une entreprise de nettoyage. Cet exemple va la motiver à se lancer : « Je me suis dit : pourquoi pas moi ? « .
Aider les familles
Qui fait appel à Audrey ? « Ce sont souvent des familles qui sollicitent mes services. C’est beaucoup de personnes âgées qui font appel à moi », explique-t-elle. Chez Perrier, elle s’occupe d’une tombe pour le compte d’une personne âgée qui ne peut plus le faire seule.
Je m’occupe des dernières demeures des gens
Parfois, son travail va au-delà du simple nettoyage des tombes. « Il faut de la compréhension et du respect. Parfois, nous devons aider les familles à traverser cette période. Ce n’est pas une étape facile à franchir. »
Occasionnel ou régulier
Audrey s’occupe autant des tombes en pierre que des tombes en marbre. « Celles en pierre sont plus difficiles car il faut les frotter. C’est un métier qui demande des bras forts ! », rit-elle.
Pour nettoyer, dit Audrey, elle utilise uniquement uniquement des produits naturels.
Ces graves entretiens peuvent être régulier ou occasionnel. « Je peux venir notamment pour la Toussaint. » Elle peut aussi se déplacer pour déposer une fleur. Elle a un partenariat avec un fleuriste.
Restauration de plaque
Son activité ne se limite pas au nettoyage des tombes. Elle effectue également la restauration de plaques. Par exemple, elle arrive à récupérer le bronze qui s’est oxydé.Elle prend toutes les vis, l’écriture, elle refait les pieds quand ils sont abîmés. « Ça évite aux gens de les jeter sauf que les assiettes coûtent très cher et on essaie de ne plus les jeter. »
Sa seule limite concerne l’aluminium : « On ne peut pas tout récupérer car ce matériau s’abîme si on frotte trop. » Chaque rénovation de plaque prend un après-midi.
Audrey intervient dans une grande partie de la Vendée mais également dans certaines communes de Loire-Atlantique.
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