Après les pluies torrentielles qui ont inondé plusieurs villes du sud-est de l’Espagne, les opérations de secours se poursuivent pour tenter de retrouver les disparus. La France, par la voix de Bruno Retailleau, a proposé son aide au pays qui a jusqu’ici décliné la proposition. Et vous, pensez-vous que la France devrait investir davantage dans des opérations en Espagne ?
La France aux côtés de l’Espagne. Après les inondations meurtrières dans le sud-est de l’Espagne, la France, par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a proposé son aide à son homologue espagnol. Au micro de BFMTV, le membre de l’exécutif a expliqué que la France avait proposé d’envoyer des renforts et des secours, à savoir «200 pompiers avec tout l’équipement« . Une proposition que le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a pour l’instant déclinée.
Selon les déclarations du locataire de la place Beauvau qui a détaillé les contours de son entretien téléphonique avec Fernando Grande-Marlaska, les services d’urgence espagnols s’organisent actuellement dans une première phase avec leurs propres moyens.
Des recherches toujours en cours
Face au chaos provoqué par les inondations, la solidarité française s’organise aussi au niveau local. A Panazol (Haute-Vienne), dont la commune est jumelée avec celle de Picanya près de Valence, le maire Fabien Doucet n’a pu cacher son émotion sur BFMTV. “Nous étions très émus et avons immédiatement apporté notre soutien. […] Nous allons essayer de faire ce que nous pouvons pour les aider du mieux possible.“, a-t-il expliqué.
Sur place, les opérations de secours se poursuivent dans des paysages désolés pour tenter de retrouver les personnes toujours portées disparues. À Letur, une ville située dans la province d’Albacete, au moins cinq personnes sont toujours portées disparues après la montée soudaine des niveaux d’eau.
Selon un bilan définitif, encore provisoire, les inondations qui ont frappé l’Espagne sont considérées comme les plus meurtrières depuis celles d’octobre 1973, qui avaient coûté à l’époque la vie à 300 personnes.
publié le 1er novembre à 7h00, Kevin Comby, 6Media
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