Une inquiétude qui n’en finit plus, loin des bombardements. A l’hôpital parisien Necker (XVe siècle), un garçon palestinien de 5 ans prénommé Hasan lutte contre la mort en attendant une greffe osseuse vitale, nous racontent nos confrères de franceinfo. L’enfant gazaoui est hébergé dans une chambre stérile, souffrant d’une maladie rare qui nécessite une intervention.
Son père et sa sœur, qui sont les plus susceptibles de l’aider à réaliser une greffe, sont toujours bloqués dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit son offensive meurtrière débutée en octobre 2023. Compte tenu de son état de santé critique, Hasan a été accueilli en France en février dernier, après un transit par l’Egypte.
S’il ne reçoit pas de greffe osseuse, le petit garçon pourrait mourir de l’entérovirus présent dans son cerveau. « L’urgence aujourd’hui est vraiment d’opérer Hasan avec la moelle de son père qui est le donneur idéal. C’est vraiment la solution pour éviter que le virus continue de se propager et d’endommager votre cerveau”, explique sa mère à franceinfo, en présentant un rapport médical à nos confrères.
Une nouvelle greffe permettrait à Hasan de « restaurer l’immunité malgré un risque vital d’infection », explique le médecin qui s’occupe du jeune garçon. « Son état de santé nécessite la présence urgente de son père, Mahmoud, et de sa sœur Yasmine, âgée de 7 ans, qui sont des donneurs potentiels de cellules souches », poursuit-il. Dans la grande majorité des greffes, le donneur le plus compatible est souvent un parent, idéalement un frère ou une sœur du receveur.
En novembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé que la France accueillerait jusqu’à 50 enfants gazaouis blessés ou malades dans les hôpitaux français. Un an plus tard, ils n’en seraient plus que 17, selon le collectif des avocats France-Palestine, qui déplore la situation. « Est-ce une opération de communication ou est-ce réellement un geste humanitaire visant à sauver les enfants de Gaza ? » demande Amel Delimi, une des avocates du collectif, qui critique l’impossibilité pour la famille d’Hasan de venir à Paris.
Un autre avocat du collectif assure que le Quai d’Orsay est au courant de la situation d’Hasan, ainsi que de celle d’autres enfants gazaouis réfugiés à Paris, mais déplore que de nombreuses lettres soient restées lettre morte ou aient rencontré l’opposition de « l’opinion très limitée ». nombre d’évacuations sanitaires d’enfants.
Related News :