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« Inquiet », le département de la Charente-Maritime compte sur le soutien des parlementaires

Ces trois parlementaires le soulignent sans détour : ils soutiennent le gouvernement actuel dirigé par Michel Barnier. Le député Christophe Plassard (Horizons) et les sénateurs (LR) Corinne Imbert et Daniel Laurent partagent néanmoins les « inquiétudes » de la présidente de la Charente-Maritime Sylvie Marcilly (DVD) concernant des coupes budgétaires qui pourraient pénaliser gravement les pouvoirs publics.

Lors d’une conférence de presse commune organisée ce lundi à La Rochelle, au siège du conseil départemental, ces quatre élus ont présenté un front uni pour dénoncer l’impact du projet de loi de finances imaginé par le gouvernement. En 2025, les régions, départements et communes pourraient être amenés à « participer à l’effort budgétaire » à hauteur de 5 milliards d’euros. Soit, selon les calculs de Sylvie Marcilly, une enveloppe de près de 27 millions d’euros en moins pour la seule Charente-Maritime.

Pour éviter une telle effusion de sang et les arbitrages douloureux qui s’ensuivraient sûrement, l’élu espère bénéficier du relais de ces parlementaires et du soutien indéfectible de la majorité départementale. « Les communautés ne sont pas les principales responsables de la situation financière. Il faut faire un effort collectif, mais cet effort doit être juste », a déclaré la sénatrice Corinne Imbert, qui est également vice-présidente du conseil départemental.

« Au Sénat, on est un peu en colère. Nous alertons le gouvernement depuis plusieurs années. Nous étudierons toutes les possibilités qui s’offrent à nous pour redresser la situation», promet le sénateur Daniel Laurent. Le député Christophe Plassard appelle à arbitrer « entre les bonnes et les mauvaises dépenses » et à privilégier les investissements d’avenir.

Pour tenter d’influencer cette bataille budgétaire, Sylvie Marcilly défend une mesure esquissée dans une motion adoptée à l’unanimité par le conseil départemental le 18 octobre. Les différents élus de droite souhaiteraient voir le taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) augmenté de 4,5 à 5%. Ce « demi-point » appliqué aux ventes immobilières pourrait utilement renflouer les caisses des départements, jauge Sylvie Marcilly, évoquant « une contribution collective à l’effort » et une « solidarité départementale ».

Christophe Plassard, Corinne Imbert et Daniel Laurent devraient porter ce grief et bien d’autres à l’Assemblée nationale et au Sénat où le budget est actuellement débattu. « Il est important de rassurer les Charentais-Maritimes, souligne Sylvie Marcilly, les parlementaires travaillent dans leur intérêt. »

 
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