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un plongeur mayennais à bord du bateau coulé en mer Rouge raconte

« Nous ne devons notre survie qu’à notre réactivité. » Lorsqu’il part plonger en Egypte, François Paillard n’imagine pas que la croisière tournerait au cauchemar. Il fait partie des 18 plongeurs du Club Subaquatique de Laval (CSL) (en Mayenne) à bord d’un bateau qui a coulé au petit matin du jeudi 24 octobre 2024.

« Le naufrage a eu lieu très loin des côtes, à au moins 50 km, en pleine mer, dit le Mayennais. C’était probablement dû à une fuite. » Le club de plongée, contacté à Laval, a évoqué une mer agitée qui aurait fissuré la coque du bateau en pleine nuit.

François Paillard a alors été surpris par le comportement de l’équipage. Selon lui, le capitaine aurait été « d’une rare incompétence » et le reste de l’équipage « assez désemparé ».

Un seul radeau de sauvetage utilisable

« Nous ne devons notre survie qu’à notre réactivité, assure-t-il. Deux copains plongeurs et moi avons donné les premières alertes vers 3h30 pour voir le bateau couler à 5h du matin. Après sept à huit heures d’errance en pleine mer et un des deux radeaux de sauvetage à disposition qui n’était plus utilisable, nous ont été récupérés par un chalutier. » Les naufragés étaient alors « chaleureusement réconforté par les marins ».

La marine égyptienne vient alors récupérer les Mayennais au port le plus proche. Ils sont restés en mer jusqu’à 18 heures jeudi, avant d’être finalement rapatriés vers la ville d’Hurghada, en Égypte.

Selon le club de plongée, aucun plongeur n’a été grièvement blessé, “mais ils ont des bleus et sont choqués.” La plupart ont perdu leur téléphone portable et leurs papiers dans le naufrage. Seuls quatre d’entre eux peuvent rentrer en .

La lutte continue

« Pour les autres, la lutte continue, deplores François Paillard. Les autorités égyptiennes font de leur mieux pour accélérer les choses concernant l’ambassade de France au Caire. Mais il leur faudra quelques jours avant de pouvoir revenir. »

Les plongeurs lavallois espèrent également être indemnisés par la compagnie de croisière. “Nous avons tout perdu” se souvient le Mayennais.

France

 
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