Les enseignes Cassis et Paprika ont été déclarées en faillite, mais une partie importante des emplois a été préservée grâce au rachat de 37 magasins par Futura Capital Fund. Le syndicat CGSLB salue ce dénouement partiel, tout en déplorant le sort des salariés non repris.
La faillite des magasins Cassis-Paprika a été prononcée par le tribunal de commerce de Nivelles le 17 octobre.
Le fonds d’investissement Futura Capital Fund a repris une partie des activités, sauvant une majorité d’emplois, mais près de 120 salariés se retrouvent sans solution.
60% des emplois sauvés
La faillite des magasins Cassis-Paprika a été confirmée par le tribunal de commerce de Nivelles. Toutefois, le fonds d’investissement Futura Capital Fund a repris 37 magasins et 189 salariés en Belgique.
Cette décision a permis «pour sauver 60% des emplois», un soulagement pour le syndicat CGSLB, majoritaire au sein de l’entreprise.
“Le rachat par Futura Capital Fund évite une plus grande catastrophe sociale et préserve une partie significative des activités en Belgique», a indiqué Vicky Hendrick, secrétaire permanente du syndicat.
Aucune indemnisation pour les travailleurs non repris
Malheureusement, pour les salariés des magasins non repris, l’avenir s’annonce bien plus incertain. Le syndicat libéral regrette qu’aucune possibilité de reclassement n’ait été prévue.
De plus, ces travailleurs licenciés ne recevront aucune indemnité de licenciement, du fait de la faillite de l’employeur. Pour aider ces personnes, la CGSLB organisera des séances d’information les 23 et 25 octobre pour les accompagner dans le processus de demande d’indemnisation au fonds de fermeture d’entreprise.
« Un lourd bilan »
La fermeture des magasins de Cassis en mai dernier avait déjà entraîné la perte de près de 20 % des emplois, un premier choc pour les salariés. Aujourd’hui, près de 120 personnes se retrouvent à nouveau sur le carreau.
“Le bilan est lourd, très lourd», a déclaré la CGSLB, qui appelle la nouvelle direction à redonner « un réel espoir aux travailleurs rentrés ».
Le syndicat libéral souhaite rencontrer rapidement la direction de Futura Capital Fund afin de connaître les mesures qui seront mises en place pour relancer l’activité des marques Cassis et Paprika. Toutefois, aucune rencontre n’est encore prévue entre les syndicats et le repreneur.
“La nouvelle direction ne semble pas opposée à une réunion, mais il faudra attendre la mise en place des organes sociaux», déclare Vicky Hendrick.
En attendant, les magasins acquis ont rouvert leurs portes lundi. Pour la CGSLB, cette réouverture marque une volonté de continuité des activités. “Les magasins ont ouvert comme s’il y avait une continuité d’activité, ce qui est important pour les clients fidèles et les travailleurs qui reviennent», conclut Vicky Hendrick.
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