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Une nouvelle campagne pour recruter davantage d’enseignants lancée par Québec

Le ministère de l’Éducation lance lundi une nouvelle campagne qui vise à promouvoir le métier d’enseignant.

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Développé au coût de 1,5 M$, il se divise en trois volets, soit une campagne publicitaire, des témoignages d’enseignants et des vidéos humoristiques sur les réseaux sociaux.

Dans la publicité, on peut voir des étudiants assis derrière des pupitres dans une salle de classe. Ils soulèvent le dessus du bureau pour en sortir un cahier, mais lorsqu’ils le ferment, des adultes, vêtus de différents uniformes de travail, prennent leur place.

«Fermer le pupitre, puis faire apparaître l’adulte pour souligner l’importance qu’un enseignant peut avoir sur sa carrière, je trouve ça génial», commente le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en entrevue à TVA Nouvelles.

« Elle dit à un jeune : ‘On peut changer la vie d’un enfant’ », ajoute-t-il.

Une campagne saluée, mais…

Cette initiative gouvernementale est saluée par la Fédération des syndicats de l’enseignement, qui souligne néanmoins que d’autres efforts doivent être faits pour assurer de bonnes conditions de travail aux enseignants.

« Ce qu’il faut faire, c’est donner l’envie aux meilleurs étudiants du cégep de venir dans les facultés d’éducation pour venir enseigner dans nos classes. Et pour cela, il faut envoyer des messages positifs, et les messages positifs ne sont pas seulement des communications, ce sont aussi des actions concrètes dans les communautés », affirme Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ.

La campagne est également saluée par un enseignant de la grande région de Montréal, Simon Landry, qui émet cependant quelques réserves.

« Cela s’accompagne d’une sorte de contradiction où, d’un côté, nous voulons revaloriser un métier, mais en même temps, de l’autre, pour contrer une pénurie d’enseignants, nous sommes prêts à embaucher pratiquement n’importe qui, et nous disons : , un adulte fera l’affaire », dit-il.

Bernard Drainville admet qu’il y a du travail à faire pour revaloriser la profession enseignante au Québec et qu’une campagne publicitaire n’est pas la seule option.

« Oui, il y a des défis dans le domaine de l’éducation, nous le voyons encore dans l’actualité, mais il y a aussi de très bons progrès. Et c’est le but de la campagne, c’est de mettre l’accent sur le positif, car il y a du positif dans l’éducation », déclare-t-il.

Le ministre n’a pas souhaité préciser le nombre de nouveaux enseignants qu’il souhaite recruter avec cette campagne de huit semaines.

 
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