News Day FR

Plus de 400 comportements à risque près des écoles en une seule journée au Québec

Les usagers de la route n’ont pas été des modèles cette semaine au Québec, où 416 comportements ou infractions à risque ont été observés mardi, autour de seulement neuf écoles.

• Lisez également : « Violences motorisées » : des centaines de personnes rassemblées pour la sécurité à vélo

• Lisez également : Plus de 8 000 constats d’infraction déposés par le SPVM pour la rentrée scolaire

Ces infractions au Code de la sécurité routière étaient de toutes sortes, allant de la vitesse des automobilistes aux traversées interdites ou dangereuses pour les piétons.

«Ce n’est pas un chiffre qui nous surprend», a admis Simon Bourassa, porte-parole de CAA Québec en entrevue à LCN samedi. “Malgré [le fait] Même si cela peut paraître impressionnant, il s’agit d’une légère amélioration du nombre […] par rapport à l’année dernière. C’est une baisse d’environ 2 %.

Sur les 416 comportements, 155 infractions sont liées à la vitesse dans ces neuf zones scolaires, selon lui. “C’est une baisse de 28% par rapport à l’année dernière, en 2023. On peut donc dire qu’au moins en termes de vitesse et de nombre global d’infractions ou de comportements à risque, les choses s’améliorent”, a-t-il ajouté.

Pour les passages d’un enfant dans un lieu jugé dangereux ou non autorisé, l’augmentation est plus importante, soit 119 %, par rapport à 2023.

Sébastien St-Jean /QMI Agency

Les automobilistes principalement responsables

Le porte-parole de CAA Québec a confirmé que dans ces zones scolaires, les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de la micromobilité sont tous également visés par ces comportements à risque.

“Il est vrai cependant que la majorité des comportements observés proviennent des automobilistes”, a-t-il souligné. “C’est environ 80%.”

Les excès de vitesse, le non-respect de la signalisation routière ainsi que l’utilisation d’un téléphone portable ou l’envoi de SMS au volant font partie des infractions les plus observées chez les conducteurs.

M. Bourassa a révélé que les villes demeurent « très sensibles » aux recommandations du CAA Québec et qu’il y a des consultations régulières pour de nouveaux développements plus sécuritaires.

Les conséquences restent suffisantes pour que les conducteurs comprennent la portée de leurs actes, selon lui.

« Les amendes, les sanctions, la coercition doivent toujours être proportionnelles aux actes posés », a-t-il déclaré. « Il faut aussi que ce soit réaliste. Les limites de vitesse doivent être […] être crédible pour les automobilistes.

« Il y a encore beaucoup de travail à faire », a-t-il souligné.

Pour regarder l’interview complète, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :