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le codecom de Fresnes cultive les circuits courts

“Nous avons été l’un des premiers départements sur les 38 actuels à adhérer à cette démarche”, explique Jean-Philippe Vautrin, vice-président du conseil départemental de la Meuse, délégué notamment à l’Environnement, accompagné de Guillaume Giro, “son” Directeur de la Transition Ecologique. “C’est parce que nous sommes un département agricole, et parce que l’Etat a relancé les collectivités sur la loi Egalim suite aux mouvements paysans”, précise l’élu.

Avec cet outil, le Département souhaite valoriser la production locale, valoriser les équipes de cuisine et faire respecter la loi Egalim. Il permet à 45 acheteurs dont 15 écoles « mais » seulement cinq collectivités, dont Codecom de Fresnes, de s’approvisionner auprès de 89 fournisseurs, dont 73 % d’agriculteurs. Une démarche en constante progression depuis 2021. Le chiffre d’affaires généré est passé de 57 000 € à 375 000 € en trois ans.

550 repas servis quotidiennement à Codecom

Le Territoire de Fresnes a signé sa première convention en avril 2021 avec une phase de test jusqu’en septembre 2021, date du lancement officiel. L’activité de restauration de la collectivité représente 70 000 repas servis en 2023, soit une moyenne de 550 repas par jour, qui sont préparés pour les écoles, de la maternelle au collège, mais aussi pour les crèches et garderies.

Le Ministère appuie la démarche en versant 30 % des coûts pour les collèges. En 2023, le total des achats alimentaires de Codecom atteint 205 000 € TTC, dont 30 000 € de produits labellisés et 23 000 € de produits bio.

Ce choix de privilégier les circuits courts avait déjà été initié bien avant Agrilocal et les lois Egalim, au Codecom de Fresnes. « Nous avons toujours voulu mettre l’accent sur la production locale », soulignent Didier Alexandre, le président, et Véronique Grosse, la responsable de la cuisine intercommunale.

Si les producteurs, certains déjà en vente directe avant Agrilocal, reconnaissent son intérêt, ils pointent du doigt certains éléments qui les pénalisent : problèmes de logistique, livraisons par rapport aux quantités commandées. « À terme, il faudra peut-être tirer les prix », résume Élise Doudoux, jeune productrice, nouvelle chez Agrilocal.

 
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