La Confrérie des Fins Gourmets de Longny-au-Perche a organisé, samedi 5 octobre, le championnat de France du meilleur pâté de lapin et des meilleures terrines forestières de l’année 2024.
Nicolas Lenormand, boucherie-charcuterie Grande-Rue à Tinchebray-Bocage, a concouru en professionnel, dans la catégorie pâté de lapin. Il avait déjà obtenu la médaille de bronze dans cette même compétition, en 2018. Il a persévéré et le voilà récompensé par la plus haute distinction : champion de France.
Les points principaux de la recette
On trouve encore du pâté de lapin dans les magasins, Autrefois, partout dans nos campagnes on élevait des lapins, tout le monde faisait du pâté. C’est enraciné. C’est un produit qui peut plaire davantage aux personnes d’un certain âge qu’aux jeunes.
aime dire le boucher.
Sans dévoiler le secret de sa préparation, la recette mérite une présentation. Le lapin est déjà complètement désossé, en soulevant les épaules puis en suivant la colonne vertébrale, j’enlève toute la viande. Avec de la pratique ça va vite
il explique.
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La proportion est immuable : un tiers de lapin et deux tiers de porc. Tout cela est haché et bien mélangé la viande de lapin étant assez maigre et sèche, elle doit être enrichie
. Les œufs servent de liant pour que le pâté tienne, salez et poivrez mais pas que. Certainement des aromatiques, peut-être des échalotes, du cognac ou un alcool normand, on n’en saura pas plus… Il y a toujours des petits éléments secrets dans une préparation de ce genre. Ensuite, il y a le contrôle du temps de cuisson.
Déjà lauréat d’un grand prix international du saucisson à l’oignon au printemps, Nicolas Lenormand en a fini avec les concours cette année. Il est temps pour l’artisan de se pencher sur le menu des fêtes de fin d’année.
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