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“Comment j’ai découvert le 93 dans les décors du marathon paralympique”

Une des plus belles piscines du Grand Paris

En sortant du cimetière, quelques mètres plus loin, une autre escale culturelle m’attend. Le célèbre galeriste Thaddaeus Ropac a ouvert une succursale à Pantin en 2012 dans une ancienne chaufferie. Toujours l’occasion de voir de splendides expositions dans ce lieu qui ne l’est pas moins. Celui proposé actuellement est consacré à l’art américain des années 70. Au programme : Irving Penn, Andy Warhol et Robert Rauschenberg. Bref, nous sommes dans la catégorie des poids lourds…

En sortant de la galerie, 2 possibilités, toutes deux testées : agir de manière orthodoxe et s’en tenir au parcours marathon. Dans ce cas, continuez tout droit vers l’avenue Édouard-Vaillant. L’occasion de piquer une tête dans la splendide piscine Alice-Milliat, fraichement rénovée et qui est, sans aucun doute, l’une des plus belles du Grand Paris. On en profite pour saluer de loin le Centre National de la Danse (CND) qui étend sa silhouette brutaliste sur l’autre rive du canal de l’Ourcq. Puis, en traversant la voie ferrée, nous surplombons la Cité Fertile, une friche culturelle ouverte dans une ancienne gare de marchandises. L’itinéraire alternatif nous emmène le long de la rue Cartier-Bresson, à droite en sortant de la galerie Ropac et permet de profiter d’une séance d’escalade à Arkose. Quelques mètres plus loin, nous voici à Artagon. Lieu de soutien à la création culturelle du Grand Paris, l’association est implantée dans un ancien collège et accueille une cantine ouverte à tous.

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Crédit photo :
© Joséphine Lebard /Enlarge your Paris
La Piscine Alice Milliat à Pantin

Que vous choisissiez le parcours officiel ou le parcours des écoliers, vous vous retrouvez sur le parcours marathon au niveau de la station de métro Aubervilliers–Pantin–Quatre-Chemins, avenue de la République. Vous pourrez choisir de manger dans l’une des bonnes adresses tunisiennes qui bordent le carrefour. De quoi reprendre des forces avant de faire un petit détour à droite, rue Lécuyer : c’est ici que se situe la Fondation Cherqui. Une étonnante collection d’œuvres regroupées dans d’anciens laboratoires pharmaceutiques.

Une fin qui donne envie d’en savoir plus

Revenir sur l’avenue de la République et prendre le carrefour, quelques centaines de mètres plus loin, à gauche cette fois dans la rue Sadi-Carnot. C’est ici que se situe La Villa Mais d’Ici, autre friche culturelle implantée depuis plus de vingt ans à la place d’une usine de charbon. Un peu plus loin, après avoir regagné l’avenue de la République, je m’approche du Théâtre de la Commune, premier centre de création théâtrale créé en banlieue en 1965, et fin de mon parcours à la mairie d’Aubervilliers.

Eh bien, en fait non. J’avoue. J’ai continué un peu. Comme les sportifs de haut niveau, j’essaie toujours de me dépasser, d’aller plus loin. J’ai donc marché un bon quart d’heure en direction du Fort d’Aubervilliers pour voir La Maladrerie, cet étonnant ensemble résidentiel conçu dans les années 1970 par l’architecte Jean Renaudie. Le fait que l’on retrouve également La Blague, un café-restaurant associatif que je souhaitais essayer depuis longtemps, n’a évidemment rien à voir avec cet élan quasi olympique d’aller « plus haut, plus vite, plus fort ». Mais, si vous me le demandez, je vous dirais que la polenta crémeuse que j’y ai dégustée, ainsi que la crème au cacao, valaient bien ce petit quart d’heure de sport supplémentaire…

Infos pratiques : retrouvez le parcours du marathon paralympique sur paris2024.org

 
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