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La verbalisation vidéo testée dans certains secteurs de cette ville de Seine-et-Marne

Par

Paul Varenguin

Publié le

16 octobre 2024 à 18h25

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Les automobilistes les plus attentifs l’ont peut-être aperçu. Depuis plusieurs semaines, trois secteurs de Lognes (Seine-et-Marne) sont équipés d’un système de verbalisation vidéoun dispositif efficace depuis le mer-septembre 2024.

Pourquoi la verbalisation vidéo ?

Ceux qui fréquentent certains quartiers de Lognes savent que se garer peut être anarchiquecertains n’hésitent pas à se garer simplement au milieu de la route, s’ils ne trouvent pas de place à l’intérieur. deux étapes de leur destination.

Partant de ce constat, la mairie de Lognes a décidé de testeur signalement vidéo : grâce aux caméras de vidéosurveillance, les agents peuvent signaler à distance les infractions liées au stationnement.

« La sélection a été faite en analysant les zones où nous constatons des problèmes de stationnement. Huit secteurs ont donc été identifiés, et nous avons eu l’autorisation du préfet pour mettre en place ce dispositif. Nous avons souhaité lancer une expérimentation dans trois secteurs », indique le maire de Lognes, Nicolas Delaunay.

Ainsi, la place Charles-Cros, le boulevard Camille Saint-Saëns/Allée Voltaire et la rue du Suffrage Universel sont déjà concernés par ce dispositif, annoncé notamment par des panneaux. De quoi s’agit-il ? « Le stationnement dangereux est verbalisé, c’est-à-dire en double file, sur un passage piéton… », poursuit-il.

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La mairie n’a pas eu besoin d’embaucher un agent supplémentaire, puisqu’une personne est déjà en permanence derrière les écrans. Cela ne veut pas dire pour autant que les agents ne seront plus sur le terrain.

Pour preuve, les infractions liées à la zone bleue, notamment, seront toujours sanctionnées. par un agent sur placela technologie ne permet pas de le faire à distance.

Un bilan dans quelques mois

Tout cela s’est réuni placer progressivementaprès une période de prise de conscience. « Le vote a eu lieu en juin dernier. La police municipale a fait de la sensibilisation tout au long de l’été, et la mairie en a parlé, jusqu’à la mise en œuvre effective», rappelle l’édile.

Force est de constater que cela semble utile : dans deux semaines, environ 150 PVprincipalement dans le secteur Charles-Cros, avaient déjà été élaborées, souligne le maire.

Reste donc à voir si les comportements évoluent au fil des semaines, pour que le stationnement être plus organisé. C’est du moins l’objectif de la mairie : « l’objectif est que les gens arrêtent de stationner bon gré mal gré », insiste Nicolas Delaunay.

Dans quelques mois, un bilan sera tiré de cette expérimentation. S’il s’avère concluant, le dispositif pourrait être étendu à d’autres secteurs, notamment au cours des Lacs, rue de la Tour-d’Auvergne ou rue Nicolas-Appert… Bref, d’autres points où le stationnement pourrait s’améliorer.

À qui revient l’argent des amendes ?

On sait peu de choses, mais l’argent des amendes infligées par la police municipale ne va pas dans les caisses de la commune, mais dans celles de l’État. La mairie n’en perçoit qu’une petite partie, calculée par l’Etat.

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