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Que font les joueurs les jours de match ?

« Le pire, c’est quand le match se déroule tard dans la nuit. » Comme Samantha Fuehring, comment passez-vous le temps en tant que basketteur professionnel avant un match à l’extérieur ? Jusqu’à 20h30, heure du deuxième match de l’Euroligue Landes à Salamanque (Espagne) ce jeudi 17 octobre, l’attente risque d’être (un peu) longue pour les Landais.

Arrivés la veille, comme pour tous les déplacements (à l’exception du derby de Tarbes), après six heures de bus, les joueurs de Julie Barennes ont séjourné une heure à l’hôtel avant une heure et demie d’entraînement.

Le lendemain, jour de match, la matinée est plutôt rythmée, avec une courte séance d’entraînement, essentiellement composée de tirs, et une séance vidéo pour une analyse finale de l’adversaire. « La séance de tir est importante pour se repérer, car chaque salle est différente, explique le coach. Et pour la vidéo, on se concentre sur un ou deux points particuliers. »


Avec le sourire, à l’image de Destiny Slocum, les Landaises ont participé ce mercredi soir à une première séance d’entraînement, après un trajet en bus de plus de six heures.

Antoine Campa / Basketball Landes

Sieste ou pas ?

Après le déjeuner collectif, c’est l’après-midi qui peut être longue. Aucune consigne donnée par le personnel, chacun est libre de ses déplacements. , séries, réseaux sociaux, lecture… Chacun fait son truc. « On peut faire ce qu’on veut », confirme la capitaine Clarince Djaldi-Tabdi. Je fais toujours une sieste. J’ai besoin de dormir au moins une heure et demie. »

Pour l’architecte d’intérieur américaine Samantha Fuehring, « cela dépend de la sensation que ressent mon corps. Parfois je fais une sieste, parfois non. Je me détends, je suis beaucoup au téléphone, avoue-t-elle. Parfois, les filles qui ont de la famille ou des amis dans la ville où nous sommes sortent et passent du temps avec elles. »

En effet, selon la ville où elles se trouvent – ​​« il y a des endroits où il n’y a pas grand chose aux alentours », reconnaît Julie Barennes –, les Landaises s’autorisent une promenade après le repas. « Il nous arrive de sortir prendre un café », confirme Clarince Djaldi-Tabdi. En l’occurrence, Salamanque présente un cadre plutôt agréable pour cette petite promenade digestive. Si la météo le permet, car les prévisions (pluie et 15°) ne présagent rien de bon.

Que donnez-vous aux coachs ?

Et les coachs alors ? « Le matin, je vais parfois courir. Et l’après-midi, c’est le calme », explique l’adjointe Shona Thorburn. « Je suis déjà allée acheter du jambon, donc c’est bien », sourit Julie Barennes. Habituellement, l’après-midi, je prépare mon discours d’avant-match. Après, je reste calme, c’est important de garder un peu d’élan pour la rencontre. »

Après ce temps de repos, joueurs et staff se retrouvent pour une collation avant de se diriger vers le gymnase pour le match. Les Landaises rentreront directement en à l’issue de la rencontre, pour une arrivée tard dans la nuit, ou tôt vendredi matin, à Mont-de-Marsan. Car il faudra enchaîner dès dimanche (16h30), à l’Espace François-Mitterrand, en championnat contre Landerneau.

Quelle Salamanque ?

Vérifier la météo est l’un des premiers réflexes avant de partir en voyage. Comme à chaque déplacement, la coach Julie Barennes n’y a pas manqué. Le problème ? Elle a confondu la ville espagnole de Castille-et-León avec son homonyme mexicain. La technicienne s’attendait donc à un beau soleil et 28°, mais elle a été accueillie par 18°, un temps gris et quelques gouttes de pluie. « J’espère que ma petite veste suffira », s’amuse le technicien, qui n’a pas échappé au harcèlement de l’équipe.

 
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