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Environnement. La Haute-Loire, future terre d’asile des cigognes ?

Cou tendu, silhouette blanche

Annonciateurs du retour des beaux jours, ces oiseaux ont une silhouette blanche qui se distingue facilement du héron cendré. « Une cigogne a le cou tendu et surtout elle plane pour bouger, contrairement au héron qui bat des ailes et peut atteindre deux mètres d’envergure », confie Franck Chastagnol, chef de projet à l’antenne Altiligère de la Ligue pour la protection des oiseaux.

Pourtant, les cigognes sont devenues rares il y a une quarantaine d’années. « Une association en Alsace a été créée pour les réintroduire. La dynamique a depuis été relancée», explique le spécialiste.

En 2012, selon les dernières données transmises par l’association, 2 000 couples de cigognes ont été recensés, notamment en Alsace et dans l’ouest de la .

Plus de nidification depuis 1989 en Haute-Loire

« Dans cette zone, il y a une réelle volonté des autorités de nicher une population, contrairement à la Haute-Loire. » Seules deux nidifications ont été recensées dans les années 1980. Depuis 1989, ces oiseaux ne transitent que lors des migrations. On les a vus à Couteuges ou encore à Loudes », explique Franck Chastagnol, pour qui « la reproduction dans le département est quasiment impossible en raison de l’éloignement des fiefs établis ».

Préservation des zones humides

Dans ces régions, la reproduction nécessite des actions continues pour préserver les zones humides et neutraliser les lignes électriques. « La LPO travaille dans ce sens car les cigognes s’installent sur des plateformes comme de vieux arbres et mangent ce qui vient de ces zones, comme des campagnols ou encore des serpents. Mais dans le département, ils ne sont souvent pas fonctionnels. »

« Un fort capital de sympathie »

Pour les voir, il faudra se concentrer sur les vallées. Les oiseaux arrivent souvent du Sud pour rejoindre la vallée du Rhin en s’arrêtant en Haute-Loire.

Après avoir passé l’été en Pologne, en Allemagne ou en Alsace, les cigognes se dirigent vers l’Espagne et l’Afrique du Nord. Franck Chastagnol les a vus pour la dernière fois cet été à Saint-Vidal.

« Nous nous appuyons beaucoup sur les témoignages des gens pour les observer car c’est toujours un moment unique de les voir. Cet animal possède un fort capital sympathie, même si parfois certains se plaignent de leurs nids. »

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