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L’ArchéoLab explore le passé en réalité virtuelle, étonnant !

L’ArchéoLab explore le passé en réalité virtuelle, étonnant !

«Portal to the Past» reconstitue trois périodes historiques à partir de découvertes archéologiques. Les secrets pour réussir une attraction.

Publié aujourd’hui à 22h44

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Bref:
  • L’exposition « Portail vers le passé » propose une expérience de réalité virtuelle.
  • Trois scénarios illustrent différentes époques de la ville de Pully.
  • Les visiteurs peuvent incarner des personnages et observer leur vie quotidienne.
  • Les adolescents âgés de 10 à 15 ans comme public cible.
  • De véritables objets archéologiques inspirent ces récits immersifs et pédagogiques.

Les murs du musée sont remplacés par la voûte d’un ciel nocturne. Parmi les étoiles, sur une plateforme transparente, trois silhouettes attendent. Il ne vous reste plus qu’à remettre à la personne de votre choix un sablier pour vous projeter dans son époque. Aussitôt, dans un couloir étroit, éclairé par des bougies, une petite fille vous demande d’aller servir du vin aux maîtres. De l’autre côté du mur, les bruits d’un banquet se font entendre. Dans la lumière orangée de la fin d’une longue journée d’été, quatre personnes dégustent des huîtres et des crevettes, allongées sur une table en discutant. Autour de vous se dresse le pavillon d’été de la villa romaine du Prieuré, telle qu’elle était au IIee siècle après JC.

L’exposition « Portail vers le passé » propose une expérience unique en réalité virtuelle. Quatre stations permettent d’enfiler un casque VR et de se saisir d’une manette pour jouer à Sura, Servilus ou Clothilde. Leurs trois récits distincts mettent en scène les découvertes archéologiques de la ville de Pully – à l’époque néolithique, à l’époque romaine et à l’époque bourguignonne.

Même si nous sommes amenés à interagir avec d’autres personnages, l’objectif principal est d’être témoin de la vie quotidienne qui se déroule autour de nous. «Nous avons essayé d’imaginer comment se déroulaient les relations entre les individus, leurs interactions et leur intimité», explique Aurèle Cellérier, commissaire de l’ArchéoLab et commissaire de l’exposition.

Conçues en partenariat entre l’ArchéoLab, un comité scientifique et le studio veveysan Digital Kingdom, les trois histoires ont nécessité un an de travail pour une expérience de jeu d’une vingtaine de minutes. « De nombreux compromis ont dû être faits en raison de contraintes techniques, budgétaires ou scientifiques », indique Aurèle Cellérier. Par exemple, les personnages que nous rencontrons n’ont pas de visage, car leur animation est complexe et aurait été trop coûteuse.

Un an de travail

Pour se prémunir contre le mal des transports (mal de mer) qui peut soulever le ventre lors des déplacements en réalité virtuelle, les développeurs ont mis en place un système de téléportation. Avec le contrôleur, il vous suffit de pointer l’endroit où vous souhaitez vous rendre et de cliquer. La prise en main des commandes du jeu est facilitée grâce à un didacticiel rapide dans la séquence de bienvenue. Il est recommandé de se retourner, de regarder de haut en bas, afin de profiter pleinement des reconstitutions architecturales et paysagères. Pour les personnes qui ne supportent pas le casque ou la perte des références réelles, une version sur table tactile permet de découvrir les scénarios.

Les adolescents comme public cible

Le musée expose également une sélection d’objets qui ont inspiré la création de scénarios de réalité virtuelle. Dans les vitrines, les visiteurs reconnaîtront entre autres le collier pectoral en défense de sanglier de l’époque néolithique, la lampe à huile en bronze à tête de cheval de l’époque romaine ou encore les fibules (fermoirs retenant les vêtements) de l’époque bourguignonne.

« Avec ce dispositif, nous ciblons principalement les adolescents entre 10 et 15 ans. L’immersion et l’interaction sont une manière de les intéresser à un sujet qui ne les attire pas forcément immédiatement, explique Aurèle Cellérier. Cela permet aussi de les mettre dans des situations où ils sont actifs et qui les rendent responsables des connaissances qu’ils vont acquérir ou non. L’expérience est surprenante. Et plaira également à tous ceux pour qui le monde du jeu vidéo et de la 3D reste un mystère.

« Portail vers le passé », ArchéoLab à Pully, jusqu’au 29 juin 2025. A partir de 8 ans. Sur inscription (mercredi 14h-18h et sam-dim 11h-18h). Visite scolaire à partir du 28 octobre archéolab.ch

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