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Ils exposeront au « plus grand marché des Hauts-de-France » le 13 octobre

Les jardins de l’Hôtel du Département accueilleront, le dimanche 13 octobre, le “largest market in Hauts-de-France”avec la présence de 123 producteurs de l’Oise.

Sans oublier les 11 points de restauration, dont huit food trucks, qui jalonneront les allées pour déguster les meilleures spécialités locales.

Certains exposants se verront également décerner, par un jury composé de professionnels et du public, les prix du Meilleur Produit du Terroir dans trois catégories (boisson, sucré et salé) mais aussi celui du “Préféré”.

18e annéee Le marché fermier aura comme fil conducteur » Les plantes sous toutes leurs formes. Une thématique choisie notamment en raison de l’absence d’animaux de ferme, toujours sous la menace de la fièvre catarrhale.

Côté animations, outre un atelier potager ludique, des structures gonflables, des courses de tracteurs à pédales et une piscine en paille raviront les enfants. Ils pourront également s’entraîner au lancer des bottes de paille et bien d’autres activités avec leurs parents.

Enfin, à 17h30, les invités plus âgés (et nostalgiques) pourront assister à un grand concert hommage à Jean-Jacques Goldman.

Au coeur des champs de cresson de Yannick Vassant

Yannick Vassant, cressicultur, sera présent au Marché Paysan le 13 octobre.

C’est à l’âge de 18 ans que Yannick Vassant découvre le monde de la cressiculture. A l’époque, il considérait ce métier comme un petit boulot mais finalement, le quinquagénaire n’a jamais quitté cette exploitation qu’il a reprise en 1998, à la suite de la famille Lionnet. “Je suis tombé comme ça et je n’en suis jamais ressorti”il sourit. Au total, Yannick Vassant cultive entre 50 et 60 mille grappes par an sur 0,80 ha depuis 34 ans.

Et ce, dans un environnement qui respire la tranquillité. Parce que le cressonnier travaille avec de l’eau puisque le cresson est une plante semi-aquatique. Plante qui vit les pieds dans l’eau et qui se récolte plusieurs fois par an. Ses champs sont alimentés en eau par des puits artésiens, qui puisent directement dans la nappe phréatique, située entre 6 et 10 m de profondeur.

Ensuite, une série de canaux l’amène jusqu’aux plantations. “C’est la qualité de l’eau qui fait la qualité du cresson”souligne Yannick Vassant, qui produit également ses propres graines, semées deux fois par an. De plus, le réseau hydraulique des cultures étant directement relié au fleuve, le producteur ne peut utiliser d’engrais ou de produits sanitaires sur ses cultures.

Le quinquagénaire n’est pas le seul à travailler dans sa ferme. Sa femme, Delphine, produit avec lui. « C’est un travail qui demande du courage et un travail minutieux. Il faut aussi aimer travailler en extérieur et par tous les temps. »continue la cressiculture.

En France, le cresson se consomme principalement en soupe mais chez nos voisins d’outre-Rhin, particulièrement friands de ce légume, il accompagne les plats. C’est également vers l’Allemagne que Yannick Vassant exporte principalement sa production. Mais pour découvrir le cresson autrement, qui peut également se déguster en salade ou en sauce, rendez-vous au marché fermier où le cressonnier est un habitué.

Sébastien Lombard’s artisanal pork

Les produits porcins de Sébastien Lombard brilleront au Marché Paysan de l’Oise.

Son stand propose des apéritifs en famille ou entre amis. Depuis quatre ans, Sébastien Lombard a fait de sa passion son métier. Ancien directeur d’un hypermarché de Saint-Just, le quinquagénaire a tout quitté pour lancer son entreprise, Les Salaisons Saint Just’Oise. « Il n’y avait personne dans l’Oise, je me suis dit qu’il y avait un créneau à prendre, d’autant que je le faisais personnellement, chez moi.“, explique le producteur.

Un pari gagnant et salué par les consommateurs qui se précipitent pour acheter les produits porcins de Sébastien Lombard. Son secret est la simplicité puisqu’il applique la même recette à plusieurs formes de porc. Mais le producteur ne s’arrête pas là et propose, depuis quelques temps, une petite nouveauté : des saucisses garnies de noisettes récoltées à Sacy-le-Petit. Parce que l’origine de ses matières premières est extrêmement importante pour elle. « Nous avons de très bons éleveurs dans les Hauts-de-France.» Ainsi, le producteur transforme des morceaux de viande crue en porc. Mais attention, « Même si on dit que tout est bon dans le porc, tout n’est pas bon dans la fabrication du saucisson »il rit. Lors du marché paysan, Sébastien Lombard présentera ses produits au concours J’aime l’Oise.

Au marché paysan, Sébastien Jasica présentera ses confitures et gelées

Sébastien Jasica « espère remporter une médaille l’année des JO » avec sa gelée de Noël.

En 2023, Sébastien Jasica lance, depuis Airion, son food truck Escale en Bretagne, en hommage à une région dont il n’est pas originaire mais qui lui tient profondément à cœur. Formé sur place comme crêpier, glacier et confiturier, il décide alors qu’en servant ses crêpes il proposera sa propre gamme de confitures pour «mettre le moins d’industriel possible sur mes crêpes.« Et bingo ! Lors de ses déplacements, le public est au rendez-vous et nombreux sont ceux qui sont surpris d’apprendre que les confitures sont faites maison.

Très vite, ils deviennent la star du food truck et chaque nouvelle saveur fait le bonheur des gourmets. “Une chose en entraînant une autre, j’ai vu que mes jams fonctionnaient biensmiles Sébastien Jasica. A tel point qu’aujourd’hui j’ai pris la décision de vendre mon food truck pour me consacrer à Confitur’Oise. Dimanche 13 octobre, au marché paysan du conseil départemental de l’Oise, il présentera sa gelée de Noël lors du concours dans la catégorie « produits sucrés ». Fabriquée à partir de jus de pomme bio du Domaine de la Mottelette à Saint-Thibault déjà primé l’année dernière, cette gelée serait «parfait pour accompagner un foie gras ou un magret de canard« .

Des tonnes de pommes et de poires avec Hubert et Fatima Corpet

Hubert et Fatima Corpet cultivent leurs poires et pommes biologiques au Domaine de la Mottelette à Saint-Thibault.

C’est en 1990 qu’Hubert Corpet reprend l’exploitation familiale. Il s’agit à l’époque d’une exploitation agricole mixte, créée par son père dans les années 1960. “Mais je n’étais pas un éleveur dans l’âme. Petit à petit je me suis orienté vers l’arboriculture. D’abord avec des fruits acides, puis on a évolué d’une chose à une autre parce que ça nous plaisait. Aujourd’hui toute l’exploitation est dédiée à l’arboriculture et nous la transformons en produits », il explique.

Avec son épouse Fatima, ils produisent du cidre, du jus, de la gelée, de la confiture et bien d’autres à base de pommes et de poires.

Des fruits cultivés au domaine Mottelette sur plus de quatre-vingts hectares de vergers, puis vendus sur les marchés que visite Fatima Corpet, chez leur réseau de distributeurs et sur une plateforme regroupant les producteurs de la région.

Depuis 2010, EARL Corpet se lance dans l’agriculture biologique. “Je suis convaincu que la chimie doit diminuer dans l’agriculture. Nous nous tournons vers de nouvelles techniques pour préserver l’environnement et la santé des plantes », souligne Hubert Corpet.

Lors du marché paysan de l’Oise, Fatima Corpet proposera comme l’année dernière des boissons à base de pommes et de poires bio.

Une édition au cours de laquelle il a remporté le premier prix du Meilleur produit local dans la catégorie « boisson ».

Cela lui a permis de bénéficier tout au long de l’année du soutien du conseil départemental pour renforcer sa visibilité, notamment sur les réseaux sociaux.

Julien Grégoire’s country beers

Lors d’une visite guidée de ses installations de production, sur la ferme familiale à Thieux.

Julien Grégoire tiendra un stand au marché paysan de l’Oise ce 13 octobre.

Se définissant comme « agriculteur-brasseur » et même malteur, le producteur récoltant de Thieux est le représentant de la 6ème génération à travailler les terres de la « Ferme du Tilloy ». La ferme était occupée avant la Révolution par des moines qui cultivaient déjà les champs environnants.

La production de bière est née après 2016, année marquée par la sécheresse.

« J’ai réfléchi à trouver une autre ressource mais en restant dans le domaine de l’agriculture qui est notre cœur de métier » explains Julien Grégoire.

Le jeune homme opte alors pour la bière artisanale, passant « du champ à la chope ». Il y a trois associés mais Julien est le seul brasseur.

Le breuvage est élaboré à partir d’orge de la ferme transformée sur place en malt d’orge : « Nous ne sommes qu’une vingtaine en France à malter nous-mêmes. » Seuls les houblons proviennent d’Alsace.

Dans un hangar, d’immenses cuves en inox sont utilisées pour le maltage et le brassage.

Depuis les premières bouteilles mises en vente en 2017 »Nous faisons beaucoup de foires ponctuelles dont la foire de Crèvecœur mais aussi le marché départemental où nous avons remporté une médaille.

Julien propose 5 références standards, bière blonde ou brune, aux noms savoureux (Rino si rose, Thil’Oise ambrée….). Des références à découvrir le 13 octobre au marché paysan de l’Oise.

Il faudra cependant attendre encore un peu pour goûter une nouvelle bière brune «aux arômes amers»conçu pour répondre à la demande des connaisseurs. Les étiquettes devraient arriver sous peu !

Les fromages et yaourts de Charles Gransar

Charles Gransar produit des fromages et yaourts au lait de brebis vendus à la bergerie de Bornel et sur les marchés.

 
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