Une réunion se tient en préparation du lancement de la campagne agricole 2024-2025 pour laquelle le Maroc entend toujours soutenir ses agriculteurs, après cinq années consécutives de sécheresse, ayant impacté toutes les composantes du secteur.
Le gouvernement marocain a discuté jeudi d’éventuelles mesures visant à revitaliser le secteur agricole, frappé par cinq années consécutives de grave sécheresse affectant l’une des industries cruciales pour l’économie du pays.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé jeudi à Rabat une réunion regroupant les professionnels du secteur qui ont partagé leurs réflexions sur les mécanismes susceptibles de contribuer à atteindre l’équilibre souhaité dans les filières de production animale comme le lait, la viande rouge et la volaille.
Les mesures visent également à contribuer à la relance des filières de production végétale telles que les olives, les agrumes, les dattiers, les sucreries, les semences de riz et les céréales.
Un communiqué du bureau d’Akhannouch s’engage à renforcer son accompagnement aux professionnels des filières agricoles pour réguler et améliorer les performances de ces filières sur la base d’une gestion optimale des intrants et des filières de production.
« Le gouvernement continuera, conformément aux directives royales, à mobiliser des investissements structurés visant à renforcer la capacité d’adaptation du secteur agricole aux impacts de la sécheresse, à travers une série de mesures visant à rétablir progressivement l’équilibre des différentes chaînes de production. », a déclaré M. Akhannouch.
En mai 2023, le gouvernement a signé un ensemble de 19 contrats-programmes de nouvelle génération pour le développement et la modernisation des filières de production agricole, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Génération Green, pour un coût total de plus de 110 milliards de dirhams (11 milliards de dollars). sur 10 ans, dont plus de 42 milliards de dirhams au titre de la contribution de l’Etat au titre du Fonds de développement agricole.
Ces programmes renforcent les efforts du pays pour faire face à la sécheresse et aux conséquences du manque persistant de précipitations.
Malgré les fortes pluies récentes, l’agriculture marocaine reste vulnérable à la sécheresse. Un nouveau rapport de Fitch Solutions publié en septembre cite les efforts du Maroc pour atténuer la sécheresse, notamment les projets de dessalement. Le rapport indique toutefois que la pénurie d’eau restera un frein important à l’économie dans les années à venir, l’agriculture représentant environ 10 % du PIB du pays.
RT/SF/te/APA
Related News :