dernières semaines pour l’acheter à petit prix

Environ 500 000 exemplaires sont vendus chaque année.

Un resserrement financier avant une interdiction ? Alors que des économies et de nouvelles recettes sont recherchées dans tous les sens par Michel Barnier et ses équipes, ils ont annoncé la hausse d’un impôt dont certains ménages se seraient passés. Un choix qui semble guidé par une volonté de durcir la législation sur les équipements. Et de nombreux Français cherchent à l’installer chez eux. Une décision prise également sous la pression de l’Union européenne.

C’est une petite ligne discrète mais qui a un impact non négligeable sur le porte-monnaie et qu’on ne regarde jamais : le taux de TVA affiché en bas de la facture. En France, c’est normalement 20 %. Mais certains produits bénéficient d’un taux réduit de 5,5%, ce qui permet de réduire le montant du chèque à signer.

Depuis plusieurs années, les ménages qui achètent des chaudières à gaz à très haute performance énergétique bénéficient de ce tarif réduit. L’installation de ce mode de chauffage à la maison est peu fiscale. Problème, l’Union européenne a dit stop. Et si la France a longtemps repoussé l’échéance, elle a décidé de le faire à partir de 2025. Pour respecter les règles supranationales et surtout pour rapporter un peu plus d’argent.

A compter du 1er janvier 2025, l’achat d’une chaudière à gaz sera donc taxé à 20 %. Même si les fabricants n’augmentent pas ou peu leurs prix, le processus de paiement augmentera considérablement. Par exemple, pour une chaudière à très haute performance énergétique payée 5 000 € en 2024, son prix passera à 5 690 € en 2025.

Un choix qui n’est pas anodin de la part du gouvernement. Les ventes de chaudières à gaz diminuent au fil des années (environ 500 000 en 2022) car il est désormais interdit d’en installer dans les logements neufs. L’objectif affiché est de favoriser la réduction des émissions de CO2 en installant des équipements 100 % électriques. L’année dernière, l’idée d’une interdiction totale des chaudières à gaz avait même été avancée avant d’être abandonnée. Mais jusqu’à quand ?