La FCPE 31, organisation représentative des parents, a manifesté devant le rectorat de Toulouse pour réclamer le recrutement d’enseignants dans les 53 écoles qui en manquent chaque jour en Haute-Garonne.
Plus d’un mois après la rentrée scolaire, la pénurie d’enseignants reste problématique en Haute‐Garonne. « Catastrophique » même, selon la FCPE. La principale organisation mère de Haute‐Garonne a manifesté, mercredi 9 octobre, devant le rectorat de Toulouse, pour exprimer son mécontentement.
Selon ses calculs, actuellement, 53 classes seraient privées chaque jour d’un enseignant du primaire dans le département. « Le recteur a parlé de recrutements en cours, mais on attend de voir », réagit Aziz Aboularab, vice‐président de la FCPE 31. « Il faut les bousculer en médiatisant pour obtenir quelque chose. Cela me met en colère. »
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Des enseignants « en mode survie »
Selon la FCPE, certains quartiers toulousains seraient plus touchés que d’autres. « Au nord de Toulouse, nous avons des situations dignes de la Seine‐Saint‐Denis, avec un manque d’enseignants, des classes surpeuplées, une ségrégation sociale et une migration des étudiants vers le privé », dénonce Eric Pinot, président de la FCPE 31.
Au nord de Toulouse, Magali Chevrot y scolarise ses quatre enfants depuis leur naissance. « Cela fait onze ans que je vais à l’école de Borderouge tous les jours. La situation n’a jamais été comme aujourd’hui», déplore-t-elle. « Un enseignant sur treize est absent chaque jour. Il y a de plus en plus d’arrêts maladie, parce que les professeurs n’en peuvent plus, renchérit Hanane, une autre maman…
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