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Un enseignant blessé lors d’un tir de mortier d’artifice dans un lycée de Lyon

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Une semaine après les attaques au mortier contre un établissement de Vénissieux et son personnel, c’est le lycée Auguste Lumière du 8e arrondissement de Lyon qui a été visé ce jeudi matin.

Le Figaro Lyon

Un début de matinée tendue devant le lycée Auguste et Louis Lumière de Lyon. Des mortiers d’artifice ont été tirés devant l’établissement du 8e arrondissement, selon les informations de LyonMag confirmé à Figaro par plusieurs sources bien informées. Un enseignant a été blessé, précise le nouveau ministre de la Réussite scolaire et de la Formation professionnelle, Alexandre Portier. Des poubelles ont également été incendiées, avant l’intervention rapide des forces de l’ordre. Un groupe d’une quinzaine d’individus a été identifié comme étant à l’origine de ces violences.

« La préfecture suit la situation avec le rectorat et condamne fermement ces violences qui ne resteront pas sans réponse »a informé l’entourage de Fabienne Buccio, la préfète du Rhône. À ce stade, aucune arrestation n’a été effectuée. Une présence policière renforcée devant l’établissement a été annoncée pour le reste de la journée. « L’équipe mobile de sécurité du rectorat a été dépêchée sur place en renfort »a ajouté le préfet sur le réseau social

De son côté, le ministre délégué et ancien député du Rhône, Alexandre Portier, a dénoncé « nouvelles violences inacceptables contre notre école ». « J’apporte tout mon soutien à ce professeur, aux équipes et aux élèves. Nous devons tous nous unir derrière notre Ecole, pour nos agents, mais aussi pour tous les étudiants de .

Autres attentats dans des lycées de l’Est Lyon

Ces dégâts surviennent une semaine seulement après le tir de mortier survenu jeudi dernier devant le lycée Marcel Sembat à Vénissieux. Des tirs accompagnés de jets de pierres qui avaient visé le bâtiment mais aussi le personnel de l’établissement. Des poubelles et une voiture ont été incendiées. Deux mineurs âgés de 16 et 17 ans ont été rapidement interpellés, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.

Lire aussiAprès la violente agression contre un enseignant, la colère s’étend dans plusieurs lycées de la banlieue lyonnaise

Les syndicats ont par la suite dénoncé un manque d’effectifs dans les rangs de l’Éducation nationale. Dans plusieurs lycées de l’Est lyonnais situés dans des quartiers défavorisés, les enseignants se sont mis en grève fin septembre après l’agression de l’un d’entre eux. Un professeur de 1ère année de technologie au lycée Frédéric Faÿ de Villeurbanne s’est fait casser le nez par un élève après lui avoir confisqué son téléphone. Les syndicats parlaient déjà de la tenue de plusieurs conseils de discipline à peine un mois après la rentrée.

 
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