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un garde capable de colère violente ?

Décrite par des agents infiltrés comme « joyeuse » et « calme », Diana Torres-Acosta apparaît plutôt agressive, colérique et capable de violence dans des extraits d’écoutes téléphoniques de son domicile déposés en preuve mercredi lors de son procès pour l’homicide involontaire d’une petite fille dans sa garderie. .

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Toujours en marge du voir dire ouvert sur l’admissibilité en preuve du contenu de l’opération “M. “Grande” tenue à l’hiver 2020 pour obtenir des aveux de la femme, le ministère public a déposé mercredi des “preuves de moralité”.

Ces extraits audio, interceptés par la police grâce à des écoutes téléphoniques sur le téléphone de l’accusée et à son domicile, la présentent sous un jour différent de celui perçu par les agents infiltrés.

La juge Rachel Gagnon aura, quant aux aveux obtenus dans le cadre de « M. Big », déterminez si ces éléments peuvent être officiellement déposés dans le cadre du procès.

Capture d’écran tirée d’une vidéo déposée comme PREUVE AU TRIBUNAL

Des correctifs physiques ?

Dans l’un des extraits, en espagnol, on entend Diana Torres-Acosta, à table avec son compagnon et ses deux enfants. Elle semble insatisfaite de leurs résultats scolaires, a expliqué le procureur de la République.

Selon la traduction de l’interprète judiciaire faite simultanément dans la salle, on entend la suspecte affirmer « qu’elle ne frapperait plus » ses enfants.

« J’ai dit que je ne vous frapperais plus parce que ce qui s’est passé est arrivé pour comprendre que je ne devais pas vous maltraiter physiquement », raconte l’accusé, ajoutant qu’il y avait « d’autres moyens » de leur faire comprendre.

Un peu plus loin, Torres-Acosta avoue qu’elle « perd beaucoup le contrôle ».

« Je demande à Dieu : « Seigneur, aide-moi à devenir une meilleure personne » », insiste-t-elle.

Colérique

Dans un autre enregistrement capté dans sa résidence, la femme de 42 ans perd patience après un appel du propriétaire de son logement qui souhaite organiser une visite pour un futur locataire. Comme le timing ne lui convient pas et qu’elle refuse de laisser entrer les propriétaires quand il n’y a personne à la maison, Torres-Acosta s’emporte.

On l’entend frapper violemment sur des objets tout en criant vulgairement contre leurs propriétaires.

« Je suis en colère parce que je ne veux pas qu’ils me négligent. Ils n’ont pas le droit d’entrer ici sans autorisation ! crie la suspecte, qui s’adresse ensuite à son partenaire. « Je suis dégoûté que chacun fasse ce qu’il veut ! »

« Crise de la vie », « chiens sales », insultes et vulgarités remplissent le discours décousu de la femme, littéralement enragée.

Photo déposée comme PREUVE AU TRIBUNAL

Confessions

Rappelons que Torres-Acosta avait fini par admettre lors du scénario final avoir secoué l’enfant, « trois ou quatre minutes », en jouant avec elle. On la voit aussi, avec un oreiller, mimer aux agents infiltrés le mouvement qu’elle effectuait, précisant qu’elle n’a pas mesuré sa force.

Les deux agents infiltrés qui ont été témoins des aveux de l’accusé ont témoigné mardi pour expliquer les aveux et leurs opinions sur la situation.

Le voir-dire reprendra vendredi avec les plaidoiries des deux parties sur l’admissibilité ou non des preuves des différents éléments présentés depuis la semaine dernière.

 
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