Par
Aurélien Burban
Publié le
9 octobre 2024 à 11h57
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« Pouvons-nous avoir cours dehors ? » Qui n’a pas été séduit par l’idée, lorsqu’il était enfant, de ne pas rester en classe et de bouger dehors ? Ce concept qui pouvait paraître incongru par le passé revient à la mode.
Exemple avec l’école Notre-Dame-de-Joie à Pontivy. Chaque vendredi matin, les élèves de maternelle (PS-MS-GS) ont la chance de quitter l’établissement pour apprendre dans « un univers nouveau et plus large ».
Cette idée innovante a été mise en place par l’enseignant Anne-Lise Le Fur : « J’ai grandi dehors plus qu’à l’intérieur. Je suis quelqu’un qui aime sortir un peu des sentiers battus, et c’est ma façon d’être, d’apporter quelque chose. » Après l’avoir testé l’année dernière, elle a adopté cette activité pédagogique.
Sur le chemin de l’autonomie
Avant de mettre les pieds dehors (ou plutôt les bottes), c’est l’appel, pour vérifier si tous les enfants sont présents. Ensuite, il faut se rendre aux toilettes en marchant en file indienne. Juste pour éviter de faire pipi dehors. Ensuite, certains enfilent seuls leurs bottes et leur manteau, d’autres ont encore besoin d’aide.
Les parents ont investi dans des vêtements d’hiver. Par conséquent, même s’il pleut, nous continuons à aller à l’école dehors.
Avant de quitter l’établissement, dans la cour, les enfants s’assoient, deux par deux, et comptent, à voix haute, avec leur professeur, le nombre d’élèves présents : 39 en l’occurrence.
Ensuite, nous partons pour une dizaine de minutes de marche, en direction du Poumon Vert. Sur le chemin, les écoliers ont leurs repères : les chiens d’un habitant du quartier Tréleau, le Playmobil ® ou le Centre Technique Municipal. Ils sont bien entendu encadrés par Anne-Lise, Sabrina, et les mamans présentes lors de cette matinée.
Une chasse au trésor en forêt
Arrivés à destination, les enfants sont regroupés sur une bâche bleue posée au sol. Anne-Lise vous explique les consignes à suivre, et revient sur l’atelier du jour : une chasse au trésor automnale !
Après avoir chanté la comptine du marronnier, les élèves sont répartis en groupes de quatre ou cinq. « Cela nous permet d’avoir un adulte pour chaque groupe. Et je peux aider davantage les enfants qui ont besoin de mon aide », explique l’enseignante.
Les enfants doivent trouver plusieurs objets : bâton, pomme de pin, araignée, escargot, pierre, gland, crottes, feuille de lierre, etc. Dès qu’ils ont trouvé un élément de la liste, une enseignante ou une mère l’entoure sur la feuille (de papier). En même temps, un comptage de fleurs doit également être réalisé. Une façon ludique d’apprendre aux écoliers à compter chaque objet demandé par le professeur.
Ce type d’atelier n’est pas toujours simple à gérer. Les enfants sont si curieux qu’ils sont parfois distraits et qu’on peut les perdre de vue. Heureusement, il s’agit généralement de rejoindre d’autres camarades quelques mètres plus loin.
Une fois l’atelier terminé, les enfants sont libres de s’amuser dans un espace donné. Puis c’est la rentrée avant d’aller manger.
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