Le 39e prix littéraire de la Ville de Saint-Amand-Montrond, récompensant l’auteur d’un premier roman, a été décerné samedi à Paul Saint-Bris pour L’allègement des vernis.
Cette année, le jury a choisi de consacrer le 39e Prix Alain-Fournier à Paul Saint-Bris. Ce dernier devait le recevoir au salon du livre en avril, mais ne pouvant être présent, il lui a été remis hier à la bibliothèque Isabel-Godin.
Une date pas choisie au hasard, puisqu’elle commémore la naissance d’Alain-Fournier, le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d’Angillon.
Au « pays de la littérature »
Le maire, Emmanuel Riotte, a tenu à saluer l’entrée de l’auteur dans la « belle famille des lauréats du prix Alain-Fournier qui compte de grands noms, comme Amélie Nothomb ».
Paul Saint-Bris, lauréat du prix Alain-Fournier 2024, reçoit son prix des vernis éclaircissants, en compagnie du député Loïc Kervran, du maire de Saint-Amand-Montrond, Emmanuel Riotte, et de l’adjoint au maire, chargé de culture, Raphaël Fosset.
Avec Eclaircissement des vernis, Paul Saint Bris remporte le 39ème prix Alain-Fournier de la Ville de Saint-Amand-Montrond
Raphaël Fosset, adjoint au maire, chargé de la culture, a souligné la qualité de l’ouvrage : « un thriller, qui propose une immersion dans le monde de la peinture et des restaurateurs. Un questionnement dans la quête du sublime, qui aborde les difficultés à accepter le temps qui passe ».
Lorsque le député du Cher, Loïc Kervran l’accueille dans « cette terre littéraire ». Paul Saint-Bris a profité de l’occasion pour exprimer son admiration pour l’œuvre d’Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, et sa gratitude de faire partie d’une telle liste, ce qui l’oblige à l’avenir. Et l’histoire ne semble pas s’arrêter là, puisqu’une adaptation de l’œuvre est « en bonne voie », selon son auteur.
Chloé Goigoux
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